Lio rend un discret hommage à son fils Diego, décédé, dans le documentaire de France 2
Dans un documentaire diffusé sur France 2, Lio se livre avec sincérité sur sa vie et rend un hommage bouleversant à son fils Diego, décédé en mars 2025. Entre douleur et tendresse, la chanteuse célèbre malgré tout la beauté de la vie.
Résumé de l'article
France 2 diffuse un documentaire intime sur Lio, où elle évoque avec pudeur sa carrière, ses combats et rend un hommage discret à son fils Diego, récemment disparu.
Ce mercredi 15 octobre 2025, France 2 diffuse à 23 heures un documentaire consacré à Lio, icône pop et artiste engagée. Réalisé par Tristan Le Guillou, le film retrace le parcours de la chanteuse. De son enfance au Portugal jusqu’à ses combats féministes, en passant par ses plus grands succès musicaux.
Mais derrière la lumière et les sourires, ce portrait révèle aussi les zones d’ombre de la vie de l’interprète de Banana Split. À 63 ans, Lio se confie sans détour sur les épreuves qui ont marqué son existence. Notamment la perte déchirante de son fils Diego, disparu en mars dernier. Dans ce documentaire, elle choisit de lui adresser un hommage discret, pudique et bouleversant.
Un documentaire entre confidences et renaissance
Le documentaire que France 2 consacre à Lio s’annonce comme un voyage intime dans la vie d’une artiste multiple. Tristan Le Guillou y dresse le portrait d’une femme libre, marquée par son histoire familiale et ses engagements. On y découvre l’enfance d’une jeune fille contrainte de fuir le Portugal avec sa famille. Ainsi que son ascension fulgurante à seulement seize ans et les épreuves qui ont jalonné son parcours. Lio s’y dévoile telle qu’elle est : à la fois fragile et forte, rebelle et tendre. Elle y aborde les violences qu’elle a subies, ses prises de parole pour les femmes, et la manière dont la musique l’a toujours sauvée. Ce film se veut avant tout un témoignage sincère d’une femme qui a traversé les décennies sans jamais trahir ni son art ni ses convictions.
Mais derrière cette fresque d’une carrière foisonnante se cache aussi la douleur d’une mère. Lio a souhaité dédier le documentaire à son plus jeune fils, Diego, disparu tragiquement à l’âge de 21 ans. À la fin du film, un vers du poète Louis Aragon vient sceller cet hommage. "Je dirai malgré tout que cette vie fut belle". Une phrase simple, choisie avec pudeur, comme un dernier mot d’amour adressé à celui qu’elle continue de porter en elle. Ce geste discret témoigne de la manière dont Lio parvient, à travers l’art, à transcender le chagrin.
L’amour d’une mère face à l’absence
Lors de son passage dans l’émission Quotidien en septembre dernier, Lio évoquait déjà la mémoire de son fils avec une émotion bouleversante. "Il est toujours là. Vous savez… je regarde des souvenirs et je lui ai écrit, après qu’il est mort, sur son WhatsApp". Ces mots, empreints de tendresse et de douleur, résonnent encore. En outre, la chanteuse confiait avoir relu ces messages où elle lui demandait pardon, où elle lui disait qu’elle l’aimait, avant de finir par le remercier pour ces "merveilleuses années". Mais pour Lio, le lien maternel ne s’est jamais rompu. "Je n’ai pas cinq enfants… j’en ai toujours six".
Cette déclaration sincère traduit toute la complexité du deuil d’une mère. À travers la chanson L’amour de ma vie, issue de son prochain album attendu le 21 novembre, Lio offre une nouvelle manière de parler de Diego : non pas dans la douleur, mais dans la gratitude. Son hommage, à la fois discret et vibrant, montre que la création demeure pour elle une forme de renaissance. En mêlant pudeur et vérité, la chanteuse transforme sa souffrance en art, rappelant que même au cœur de la perte, il reste possible de dire, comme le vers d’Aragon le résume si bien, que la vie, malgré tout, fut belle.
