Léna Situations : Frédéric Beigbeder donne son avis cash sur son nouveau livre et ça fait mal

La guéguerre reprend de plus belle ! Léna Situations a dédié son nouveau livre Encore mieux à Frédéric Beigbeder, celui-là même qui avait démoli son premier ouvrage en 2020. Un clin d'œil vengeur qui n'a pas du tout plu à l'écrivain.

Résultat ? Une lettre ouverte incendiaire dans Le Figaro où il massacre une nouvelle fois l'influenceuse. Entre narcissisme, marketing digital et citations assassines, Beigbeder ne lâche rien. Et les internautes n'en peuvent plus.

La dédicace de Léna Situations qui a tout déclenché

Tout commence sur le plateau de C à vous le 26 novembre. Léna Situations, 28 ans et 11 millions d'abonnés, débarque pour présenter son nouveau livre Encore mieux, cinq ans après Toujours plus. Mais la vraie info, c'est la dédicace qu'elle a glissée à l'intérieur : "À mon petit frère Neyl, mes abonnés, et pour Frédéric Beigbeder". Un coup direct à l'écrivain qui l'avait atomisée en 2020 avec sa critique devenue culte : "147 pages de vide, 19,50 € de perdus". À l'époque, Beigbeder avait qualifié son premier livre d'œuvre d'une "inconnue célèbre" et dénoncé son "inculture assumée". Face à Anne-Élisabeth Lemoine, Léna assume totalement son geste : "C'était un petit clin d'œil, parce qu'évidemment, son attaque, on pourrait croire qu'elle est personnelle, mais c'est surtout envers toute une génération".

L'influenceuse défend sa légitimité et celle de sa communauté : "Je pense que tout le monde a sa place en librairie, je pense que la lecture et le fait même aussi d'écrire, c'est quelque chose qu'on a la chance en France d'avoir dès notre plus tendre enfance. On nous lisait des histoires quand on était petit avant d'aller se coucher, pourquoi à partir d'un certain âge et d'un certain moment, c'est réservé qu'à une élite ?". Elle balaie les critiques d'un revers de main : "Je pense que cette génération est bien plus brillante et intelligente que ce qu'on peut croire". Mais si Léna pensait tourner la page avec élégance, elle s'est lourdement trompée. Frédéric Beigbeder, lui, n'a visiblement aucune intention de passer à autre chose. Le lendemain, coup de tonnerre. Dans Le Figaro, Frédéric Beigbeder signe une chronique absolument ravageuse. Dès les premières lignes, le ton est donné : "Merci de me dédier 'Encore mieux', mais votre titre est mensonger. Après lecture, votre nouveau machin devrait s'intituler 'Aussi nul'". L'écrivain de 60 ans n'épargne rien : ni le contenu, ni la forme, ni les "conseils de vie".

La réponse dévastatrice de Frédéric Beigbeder

Il détaille avec sarcasme : "On y lit vos conseils de vie, ce que vous appelez votre 'méthode'. Par exemple, 'pas seule dans la merde' page 45, 'trouve ton propre style' page 66 et 'merci à toi d'être toi' page 172. Il y a aussi quelques photos de vous, des pages blanches à remplir soi-même (...) Rien à colorier, bizarrement". Puis vient le tacle qui fait mal : "En ouverture de votre chose, vous mentionnez ma critique de votre premier opus qui date de novembre 2020. Il va falloir essayer de vous en remettre. Je traduis dans votre langue : maybe it's time to move on, baby". Mais Beigbeder ne s'arrête pas là. Face aux accusations de mépriser la jeune génération, il contre-attaque frontalement : "Vous m'accusez de mépriser votre génération. C'est faux : je passe ma vie à révéler de jeunes talents, dont vous ne faites pas partie". Et là, il dégaine : "Je méprise le marketing digital qui abrutit votre génération. (...) Je méprise votre manière de vous victimiser artificiellement pour séduire la presse bien-pensante. Je méprise votre démagogie dégoulinante qui cache une exploitation cynique du malaise des midinettes. Je méprise votre narcissisme gênant : qui ose imprimer sa couv de 'Forbes' dans son propre bouquin ? Oh my God, you are so embarrassing".

L'écrivain enfonce le clou en dénonçant la philosophie qu'il voit derrière le livre : "Aide-toi, et Louis Vuitton t'aidera. C'est cela, votre philosophie ? Accumule des suiveurs, et l'industrie du luxe t'offrira un sac à main et un appart à Dubaï. C'est un peu court, jeune femme". Et pour conclure en beauté, Beigbeder cite Georges Brassens : "Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père / Quand on est con, on est con", avant de signer d'un "XOXO, Fred" qui achève le massacre. Sur les réseaux, les internautes sont exaspérés. "Un grand Monsieur comme ça qui s'acharne sur une jeune fille", déplore un utilisateur de X. Un autre ajoute : "Venant du mec fragile qui chouine continuellement sur son statut de vieil homme blanc… il suinte l'aigreur et la jalousie". Pendant ce temps, Encore mieux, tiré à 225 000 exemplaires, trônait à la deuxième place du classement des meilleures ventes Fnac/Le Point entre le 17 et le 21 novembre. La guerre est loin d'être finie.