1. Accueil
  2. People

« Ils sont lents » : la chanteuse Vitaa peu patiente avec ses enfants ?

par Lilou

"Ils sont lents" : la chanteuse Vitaa peu patiente avec ses enfants ?
Crédit photo : ©Instagram

De toute évidence, Vitaa adore ses enfants… mais leur lenteur semble parfois venir à bout de ses nerfs à en croire ses récentes confidences.

Être maman, c’est le plus beau rôle de sa vie. À 42 ans, la chanteuse Vitaa, mère de trois enfants, s’épanouit pleinement dans cette maternité qu’elle qualifie elle-même de « révélation ». Invitée dans l’émission Boum Boum animée par Alexandra Roost sur YouTube, l’artiste s’est livrée avec franchise sur son quotidien de mère et les petits défis qu’il implique.

Mais si l’amour qu’elle porte à ses enfants est immense, Vitaa ne cache pas que la patience n’est pas toujours au rendez-vous. Face à leurs comportements parfois lents ou inattentifs, la chanteuse admet perdre facilement son calme. Une sincérité qui révèle une facette bien humaine d’une maman débordée, parfois dépassée, mais toujours profondément investie.

Vitaa, maman comblée… mais débordée

Dans l’émission Boum Boum, Vitaa n’a pas mâché ses mots pour décrire son quotidien de mère. Si elle aime passionnément ses trois enfants, Liham, né en 2011, Adam en 2014, et la petite dernière Noa, née en 2022, la chanteuse ne cache pas qu’elle est souvent mise à rude épreuve. « Je passe ma journée à leur hurler dessus, parce que je trouve qu’ils sont lents, qu’ils ne comprennent rien », confie-t-elle sans détour. Une déclaration pleine d’humour, mais aussi d’une honnêteté rafraîchissante dans un monde où la parentalité est souvent idéalisée.

Ce manque de patience, elle l’explique en partie par sa propre personnalité : exigeante, vive, elle attend de ses enfants qu’ils comprennent rapidement et réagissent avec réactivité. « J’aime bien avoir du répondant en face et que ça comprenne vite », poursuit-elle. Répéter plusieurs fois la même chose l’agace profondément. Pourtant, cette impatience n’enlève rien à l’amour qu’elle leur porte. Elle reconnaît d’ailleurs que chaque moment passé avec eux reste une source de bonheur inégalable. Même les frissons de la scène, dit-elle, ne peuvent rivaliser avec les instants passés avec ses enfants, notamment la première fois qu’on les lui a posés sur la poitrine après l’accouchement.

Une éducation ancrée dans une histoire personnelle

Si Vitaa se montre aussi exigeante avec sa progéniture, c’est aussi parce qu’elle a grandi avec un modèle de rigueur et de travail. « J’ai un père qui est très très travailleur, qui a bossé toute sa vie », raconte-t-elle. Ce modèle paternel, à la fois sévère et structurant, l’a profondément marquée. Très tôt, elle comprend que la vie demande des efforts constants, que rien ne tombe du ciel. « Peut-être que c’est dur mais en fait, oui, quand je veux un truc, je me dis ‘allez j’y vais’ et j’y vais sans réfléchir et jusqu’au bout, quoi », ajoute-t-elle, évoquant ce moteur intérieur hérité de son éducation.

Adolescente, elle fait d’ailleurs le choix de quitter le foyer familial avant sa majorité. Son père, inflexible, lui avait posé une condition claire : si elle arrêtait ses études, elle devrait se prendre en charge seule. Une leçon de vie qu’elle n’a jamais oubliée, et qui influence aujourd’hui sa manière d’éduquer ses enfants. Pour elle, la transmission de la valeur du travail et de l’indépendance est essentielle. C’est pourquoi elle se montre parfois dure, voire impatiente, face à leurs lenteurs ou à leur manque de réactivité. Un contraste entre générations qui soulève une réflexion plus large sur les nouvelles formes de parentalité, entre bienveillance et exigence.

Issue d'une formation littéraire, j'ai obtenu un Master spécialisé en culture et en communication. Cela m'a permis de m'orienter vers le journalisme. Plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

Plus d’articles sur

0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x