Le 28 octobre dernier, Gérard Depardieu devait comparaître devant la justice pour des faits d’agressions sexuelles présumées remontant à 2021, notamment sur Charlotte Arnould. Toutefois, son avocat a invoqué des raisons de santé pour expliquer son absence, et l’audience a été reportée au mois de mars 2025. Cette affaire, dont le Complément d’enquête, s’ajoute à d’autres accusations révélées par Mediapart.
Dans un article récent, le média d’investigation a recueilli les témoignages de trois femmes affirmant avoir été victimes de l’acteur en 1985, 2007 et 2014. Si ces faits sont prescrits, les victimes ont tenu à raconter leur histoire, décrivant des gestes et comportements similaires à travers les années. Parmi elles, Constance, une couturière relate un moment aux côtés de l’ami de Yann Moix et du réalisateur Maurice Pialat.
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Une rencontre avec Gérard Depardieu marquée par un geste inapproprié
En 1985, Constance assiste à l’avant-première du film Police au Gaumont des Champs-Élysées. Enthousiaste, elle profite de l’occasion pour obtenir des autographes et une photo souvenir avec l’équipe du film, dont Gérard Depardieu et Maurice Pialat. Mais cet instant se transforme rapidement en une expérience perturbante. Selon son témoignage, au moment de la photo, Depardieu lui met « la main aux fesses » et « tripote » sa hanche. Mal à l’aise, elle attrape alors fermement sa main pour l’empêcher de continuer.
Maurice Pialat, présent sur le cliché, aurait réagi en plaisantant : « À qui c’est, la main ?! », provoquant des rires autour d’eux. Ce moment, figé par la photographie, reste pour Constance la preuve de ce qu’elle a vécu. « Sans ce cliché, elle en est persuadée, personne ne la croirait », relate Mediapart. Ce souvenir de Gérard Depardieu la hante encore aujourd’hui. Elle évoque une sensation de malaise profond. « C’était du pelotage. Je ne savais pas quoi faire », confie-t-elle. Son désarroi s’accentue par l’omerta ambiante.
Tout le monde était complice.
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Un traumatisme persistant
Mais ce souvenir n’a jamais quitté Constance. Sa sœur, Véronique, témoigne de son mal-être persistant. « Ça fait quarante ans que, dès qu’on parle de Depardieu, elle se ferme comme une huître. Dès qu’elle le voit à la télé, elle change de chaîne, ça l’énerve », affirme-t-elle. Ce témoignage résonne avec ceux d’autres femmes qui décrivent un comportement répétitif de l’acteur, marqué par une attitude de « toute-puissance » et des gestes inappropriés.
Bien que les faits rapportés par Constance soient prescrits, elle ressent le besoin de partager son expérience aujourd’hui. L’objectif, pour elle et les autres témoins, est de mettre en lumière une réalité trop longtemps passée sous silence. De son côté, Gérard Depardieu nie toutes les accusations portées contre lui. Son avocat insiste sur la présomption d’innocence et dénonce un « procès médiatique » qui nuirait à son client. Le débat reste vif, et la justice devra prochainement se prononcer sur les affaires récentes qui l’impliquent.