Georges-Alain (Star Academy) : il se confie pour la première fois sur sa détestation de Nolwenn Leroy

Il aura fallu plus de vingt ans pour que Georges-Alain Jones, figure marquante de la Star Academy 2, revienne sans détour sur ses relations compliquées avec ses camarades de l’époque. Invité de l’émission Le Jet de Luxe, l’ancien candidat a évoqué avec franchise ses souvenirs du château de Dammarie-les-Lys. Notamment ceux liés à Nolwenn Leroy, grande gagnante de sa saison.

S’il reconnaît aujourd’hui avoir pris du recul, Georges-Alain admet que la cohabitation avec la chanteuse bretonne avait été particulièrement tendue. Derrière son franc-parler et son attitude rebelle, se cachait un jeune homme désorienté par la pression et la compétition. Pour la première fois, il explique les raisons de son aversion d’alors. Et il jette un regard lucide sur cette période marquante de sa vie.

"Je ne pouvais pas la blairer" : Georges-Alain revient sur la tension au château

Invité du Jet de Luxe, Georges-Alain Jones n’a pas mâché ses mots en évoquant ses souvenirs de la Star Academy. "Au château, je ne pouvais pas la blairer", a-t-il confié sans détour au sujet de Nolwenn Leroy. À l’époque, la promiscuité et le stress du jeu avaient exacerbé les tensions entre les candidats. "Je crois même que j’étais tellement tendu que j’avais dit à Alexia Laroche-Joubert : Vous ne me laissez pas avec les deux sinon je vous démonte le château", raconte-t-il, reconnaissant que la situation avait atteint un point critique. L’ambiance compétitive et les fortes personnalités rendaient parfois la vie en communauté insupportable.

Derrière cette animosité se cachait pourtant une certaine forme d’admiration inavouée. Georges-Alain explique qu’il n’a pas supporté la rigueur et la détermination de Nolwenn, qu’il interprétait alors comme de la froideur. "Si je dois faire quinze jours avec les deux meufs que je déteste, ça ne va pas le faire", avait-il lancé à l’époque, emporté par la frustration. Aujourd’hui, il reconnaît qu’il s’agissait avant tout d’un malentendu. Né de son propre désarroi face à une candidate déjà sûre d’elle et de son avenir artistique.

"Tout vient de moi" : une remise en question tardive mais sincère

Avec le recul, Georges-Alain Jones admet que son rejet de Nolwenn relevait davantage de ses propres insécurités que d’un véritable conflit. "Ce qui m’a frustré avec Nolwenn, c’est qu’elle savait où elle allait et elle a mené sa carrière en amont. […] Je lui en ai voulu pour ça. Ce qui est complètement absurde. Tout vient de moi", confie-t-il aujourd’hui avec honnêteté. En observant la carrière florissante de son ancienne rivale, il reconnaît désormais le professionnalisme et la justesse de ses choix, admirant le parcours d’une artiste qu’il avait jadis mal comprise.

S’il n’existe pas d’amitié proche entre eux, la rancune a bel et bien disparu. "Ce qui est marrant, c’est qu’on ne se voit pas, mais épisodiquement, il y a un petit message, un petit truc. De temps en temps, elle reposte un de mes sons. Elle est assez hallucinante", raconte-t-il, admiratif. Deux décennies après leur passage dans l’émission culte, les rancunes d’hier ont laissé place au respect mutuel. Et tandis que Nolwenn Leroy continue d’enchaîner les succès, la Star Academy s’apprête à faire son grand retour le 18 octobre pour une treizième saison qui, une fois encore, fera vibrer le château de Dammarie-les-Lys.