Décès de Brigitte Bardot : condamnée à six reprises pour racisme, la mise au point d'Audrey Crespo-Mara

Après des mois de rumeurs et d’inquiétudes autour de son état de santé, Brigitte Bardot s’est éteinte ce dimanche 28 décembre 2025 à l’âge de 91 ans. L’icône du cinéma français est morte à La Madrague, sa mythique villa de Saint-Tropez, entourée de son époux Bernard d’Ormale, resté à ses côtés jusqu’au dernier souffle.

Selon des proches de la Fondation Brigitte Bardot, ses derniers mots auraient été « Piou piou », le surnom tendre qu’elle réservait à son mari. Alors que les hommages se multiplient, la disparition de Brigitte Bardot ravive aussi des débats plus complexes, entre respect de ses dernières volontés et rappel de ses prises de position les plus controversées.

Une inhumation fidèle à ses convictions, au cœur de La Madrague

Brigitte Bardot ne souhaitait ni cérémonial grandiose ni lieu impersonnel. Selon la journaliste Wendy Bouchard, proche de la star, l’actrice avait exprimé des consignes très précises concernant sa sépulture. « Elle sera enterrée dans son jardin près de la mer », a-t-elle indiqué sur franceinfo, ajoutant : « Elle l’a souhaité et ce sera respecté. » L’icône désirait reposer à La Madrague, la propriété acquise en 1958, entourée de ceux qui ont compté le plus dans sa vie : ses animaux.

Wendy Bouchard précise que Brigitte Bardot voulait « être enterrée près de ceux qu’elle a chéris », dans « le dénuement et la simplicité la plus totale ». Un choix profondément symbolique, à l’image de son combat pour la cause animale. « Les animaux l’ont sauvée », rappelle la journaliste. « Cette tendresse qu’elle n’avait peut-être pas eue dans le giron familial, elle l’a trouvée auprès d’eux. » Un engagement de toute une vie, incarné notamment par sa lutte contre la chasse aux bébés phoques dès 1977, qui avait « bouleversé une partie du monde ». Mais si cette dernière volonté suscite une large émotion, la disparition de Brigitte Bardot a également rouvert un autre pan de son héritage, plus polémique.

Les condamnations de Brigitte Bardot

Lors du journal télévisé de TF1, Audrey Crespo-Mara a tenu à nuancer l’hommage rendu à Brigitte Bardot. Face à l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, la journaliste a rappelé une réalité souvent évacuée des hommages : « Elle a quand même été condamnée six fois pour propos à caractère racistes… » Une phrase qui a immédiatement créé un malaise sur le plateau. Visiblement agacé, Franz-Olivier Giesbert a répondu : « Pfff, c’est totalement faux, c’est la justice ! » Une réaction qui a surpris de nombreux téléspectateurs, les condamnations de Brigitte Bardot pour propos racistes étant documentées et prononcées par la justice française, notamment en lien avec ses prises de position publiques et ses écrits, souvent associés à son soutien assumé à l’extrême droite et à son appétence déclarée pour le Front national.

Cette mise au point a divisé l’opinion : certains y voient une nécessaire contextualisation historique, d’autres une tentative déplacée d’assombrir un moment de recueillement. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont également rappelé que Franz-Olivier Giesbert lui-même avait été condamné en 2014 pour des propos visant des personnes d’origine asiatique. Parallèlement, un autre clash est venu troubler l’hommage. Après un message de tristesse publié par Line Renaud, Pierre-Jean Chalençon a violemment attaqué l’actrice, l’accusant d’instrumentaliser la mort de Brigitte Bardot. Des propos excessifs, qui ont transformé un hommage en polémique publique.