Angélique Angarni-Filopon : face à une nouvelle vague d’harcèlement, Miss France prend enfin la parole

Angélique Angarni-Filopon, cible d’une nouvelle vague de harcèlement, prend enfin la parole et rappelle que la lutte contre ces violences est une responsabilité collective.

Publié le par Lola Olivier
Angélique Angarni-Filopon : face à une nouvelle vague d’harcèlement, Miss France prend enfin la parole
© Instagram / Angélique Angarni-Filopon

Résumé de l'article

Élue Miss France à 34 ans et première Martinique couronnée, Angélique Angarni-Filopon dénonce une nouvelle vague de harcèlement et appelle à une lutte collective contre ce fléau.

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L’année d’Angélique Angarni-Filopon restera gravée dans l’histoire du concours Miss France. Élue à 34 ans, première Miss Martinique à porter la couronne nationale, elle a incarné un symbole d’espoir et de fierté pour son île. Mais derrière cette réussite éclatante, une réalité plus sombre s’est imposée : une vague de harcèlement incessante.

Alors que son règne touche à sa fin, Angélique décide enfin de rompre le silence. Fatiguée d’encaisser les attaques sexistes, racistes et humiliantes, elle prend la parole pour rappeler que "la lutte contre le harcèlement est un devoir commun". Un message fort et nécessaire qui marque une nouvelle étape dans son engagement public.

Miss France sous le feu des critiques : un harcèlement indigne et illégal

L’élection d’Angélique Angarni-Filopon a suscité un élan d’enthousiasme exceptionnel. La jeune femme avait conquis le public en rendant hommage à son île et à son parcours atypique. Lors de la remise de son titre, elle déclarait avec émotion : "En 100 ans de Miss France, il n’y avait jamais eu de Miss Martinique, et vous m’avez fait confiance ! […] Je vais être votre lumière, celle qui fait encore plus de lumière sur cette formidable île". Son discours, vibrant d’espoir, célébrait la culture martiniquaise, ses traditions, ses richesses culinaires et musicales. Angélique souhaitait alors incarner une figure positive, convaincue qu’"il suffit d’une seule pensée positive pour changer vos vies". Cette vision optimiste semblait annoncer une année de partage et de célébration.

Pourtant, malgré l’enthousiasme du public, Angélique a rapidement dû faire face à une autre réalité : une avalanche de messages haineux. Insultes racistes, commentaires sexistes, attaques répétées ont terni une partie de son expérience. Avec calme et dignité, elle avait déjà tenté d’apaiser la situation : "Je préfère ignorer la haine que la nourrir […] Bloquez ou signalez les mauvais comportements". Soucieuse de protéger sa communauté autant qu’elle-même, elle encourageait chacun à ne pas répondre à la violence. Mais la haine, persistante, a continué de s’imposer dans son quotidien, au point de l’amener aujourd’hui à s’exprimer plus fermement.

Angélique Angarni-Filopon prend la parole : "La lutte contre le harcèlement est un devoir commun"

À l’aube de son retour en Martinique pour accompagner les candidates de l’édition 2026, Angélique a publié un message plus personnel. Elle y confie sa fatigue, mais surtout son refus de laisser le harcèlement gâcher la fin de son règne. "Je n’avais pas forcément le moral aujourd’hui, je n’avais pas envie de prendre mon téléphone […] mais je refuse de continuer à souffrir". Ses mots témoignent d’une fragilité assumée, mais aussi d’une détermination nouvelle. Elle rappelle que le harcèlement ne vise pas uniquement les personnalités publiques. Il touche chacun, qu’il soit exercé "en réel ou sur les téléphones". Pour elle, le rappeler est une nécessité, tant par expérience que par conviction.

Angélique insiste aussi sur la responsabilité individuelle. "Chacun est responsable des actions qu’il engendre sur autrui quand il pousse, quand il harcèle, quand il insiste ou insulte", affirme-t-elle. En soulignant que "c’est votre travail aussi" d’intervenir, de signaler, de stopper les comportements nocifs, elle transforme son témoignage en appel collectif. Elle refuse désormais de "donner du grain à moudre à je-ne-sais-qui", déterminée à reprendre le contrôle sur ses dernières semaines de Miss France. À travers cette prise de parole, la jeune femme rappelle un principe vital. Le harcèlement est puni par la loi, mais il doit surtout être combattu par une vigilance commune.

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