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Amine Mojito : l’influenceur incarcéré dans l’attente de son jugement en septembre

par Faustine

Amine Mojito : l'influenceur incarcéré dans l'attente de son jugement en septembre
Crédit photo : @Instagram

Un prank qui tourne mal… L’influenceur Amine Mojito est incarcéré après un canular à la seringue lors de la fête de la musique. Tous les détails.

Il pensait amuser la galerie… il a fini derrière les barreaux. Ce vendredi 27 juin 2025, l’influenceur Amine Mojito, 27 ans, a en effet comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour une blague très limite, rapporte Le Parisien. Vêtu d’un costume d’Inspecteur Gadget et armé d’une fausse seringue, il s’est amusé à simuler des piqûres sur des passants en plein cœur de la fête de la musique, les 20 et 21 juin.

Résultat : un vent de panique dans les rues parisiennes, le tout soigneusement capturé en vidéo avant d’être publié sur TikTok et X. Humour douteux, message de prévention ou simple recherche de buzz ? Difficile de cerner les véritables intentions d’Amine Mojito. Toujours est-il que, trois jours après les faits, il a tenté de justifier son geste dans une nouvelle vidéo, affirmant qu’il s’agissait d’une action « préventive » destinée à sensibiliser aux risques de piqûres pendant la fête de la musique.

Amine Mojito incarcéré après un prank douteux

Mais trop tard, le mal était fait : les autorités n’ont pas du tout goûté à la plaisanterie. Le 26 juin, les enquêteurs de la Sûreté Territoriale 75 ont donc débarqué chez lui à Créteil, pour l’interpeller. Après quinze minutes sans réponse, les policiers ont dû rentrer… par la fenêtre. Placé en garde à vue, l’influenceur est ensuite entendu pour violence en réunion et administration de substance nuisible. Des chefs finalement abandonnés.

En effet, il n’y a aucune trace d’aiguille enfoncée et le capuchon de la seringue est toujours en place. Son avocat, Me Nabil El Ouchikli, a résumé : « Nous avons tous les ingrédients d’une blague de mauvais goût ». Du côté du parquet, l’heure n’était cependant pas à l’humour. Présenté devant le tribunal correctionnel de Paris ce 27 juin, Amine Mojito a finalement reconnu les faits : « Je regrette d’avoir fait ce prank. Je ne m’attendais pas à ce que cela tourne comme ça. C’était juste pour faire rire ».

L’influenceur rattrapé par son passé

Hélas pour Amine Mojito, son passé l’a rattrapé. Le procureur a en effet fustigé « la pression des écrans » exercée par ces « influenceurs à la piqûre », pointant du doigt un comportement loin d’être isolé. Car Amine Mojito n’en est pas à son coup d’essai. Son casier judiciaire est déjà bien chargé, avec trois condamnations : violences aggravées, agression sexuelle et incitation à la haine sur les réseaux sociaux. Rien que ça.

Officiellement sans emploi, l’influenceur touche le RSA, bénéficie de l’aide au logement et serait financièrement épaulé par son père. Il a aussi affirmé diriger une société de production musicale, sans pourtant en dévoiler ni le nom ni l’activité réelle. Quant à ses revenus liés aux réseaux sociaux, c’est silence complet. Son procès a été renvoyé à septembre, mais le tribunal n’a pas attendu pour sévir : un mandat de dépôt immédiat a été prononcé. Affaire à suivre.

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