Ancienne star de télé-réalité, AD Laurent déchaîne les passions avec son virage sulfureux dans l’industrie du X, qu’il présente comme un moyen de « briser les tabous » tout en relançant sa notoriété en perte de vitesse. Accusé de misogynie, visé par une plainte pour viol qu’il nie fermement, et désormais épinglé par Nikita Bellucci pour des contenus jugés inadaptés aux mineurs, l’influenceur est au cœur de la tourmente. L’hiver dernier, son showcase en boîte de nuit, où des scènes explicites ont été filmées, a choqué le public.
Face au tollé, il a répliqué : « C’est de la simulation », avant d’ajouter avec provocation : « Je suis fou, mais pas à ce point-là ! » Revendiquant son sens du spectacle et sa rentabilité entre vêtements, boissons et préservatifs, AD Laurent ironise sur les critiques françaises en comparant son show à ceux des clubs américains. Une défense qui, loin de calmer les esprits, confirme son goût pour la provocation… et sa maîtrise du buzz. Mais face à cette surexposition controversée, il semblerait que les autorités commencent à vouloir freiner la visibilité grandissante de l’influenceur.
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Aurore Bergé interpelle TikTok sur les contenus d’AD Laurent
Le gouvernement s’empare du cas AD Laurent. Le 14 mai, la ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a écrit au président de TikTok France, Adam Presser, pour l’alerter sur les contenus diffusés par l’ex-candidat de téléréalité devenu acteur pornographique. Avec plus de 1,8 million d’abonnés, Adrien Laurent propage selon elle « une vision déformée et toxique de la sexualité où la domination et la violence prennent le pas sur le respect et le consentement ». Dans son courrier, la ministre dénonce des « lives répétés avec des jeunes filles, dont il est difficile de déterminer l’âge tant elles paraissent jeunes », accompagnés « d’allusions sexuelles constantes », mais aussi des « vidéos décrivant des pratiques sexuelles violentes et sans consentement ».
Elle précise : « Ces images contribuent à ancrer une culture de l’hypersexualisation et de la soumission des femmes, exposant un public toujours plus jeune à des représentations contraires aux principes fondamentaux d’égalité et de respect. » Déjà suspendu d’Instagram et banni de Snapchat, l’influenceur reste « particulièrement mis en avant » sur TikTok, « accessible sans filtre ni contrôle », ce qui interroge sur l’efficacité des dispositifs de modération en place.
"Extrêmement préoccupants": Aurore Bergé demande à Tiktok de retirer les vidéos de l'influenceur AD Laurenthttps://t.co/y9PvGfs9bJ pic.twitter.com/Z1FzrAq4qb
— BFMTV (@BFMTV) May 14, 2025
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Une mise en garde claire sur la responsabilité des plateformes
Aurore Bergé rappelle que « les réseaux sociaux sont un espace incontournable de construction des représentations, en particulier pour les plus jeunes », et qu’ils participent à leur compréhension des relations sociales et intimes. Aussi, elle estime qu’en favorisant la diffusion de telles vidéos, « votre plateforme contribue à l’érosion des principes d’égalité et au maintien de schémas de domination dont nous nous efforçons pourtant de nous affranchir ». Face à ces dérives, elle appelle TikTok à joindre les actes à la parole en retirant les contenus « choquants, violents et qui suscitent des comportements par volonté de mimétisme » d’AD Laurent.
Elle conclut en soulignant que « l’influence considérable » des plateformes « implique une responsabilité accrue », et que ces dernières ne peuvent se soustraire à leur devoir de vigilance face aux contenus qu’elles diffusent. Cette mise en garde intervient alors que TikTok est déjà dans le viseur des autorités françaises et européennes, notamment pour son manque d’efficacité dans la protection des mineurs. Pour le moment, AD Laurent n’a pas réagi à cette décision gouvernementale. À suivre, donc.