Procès Cédric Jubillar : le mystère de la fameuse couette enfin élucidé ?
Le directeur de l'enquête Delphine Jubillar décrypte la nuit de la disparition et apporte des précisions sur la mystérieuse couette. Tous les détails.

Résumé de l'article
- Cédric Jubillar est jugé aux assises du Tarn depuis le 22 septembre dernier.
- À la barre, le directeur de l'enquête détaille la nuit de la disparition.
- Des précisions concernant la fameuse couette sont apportées.
Elle a déchaîné les passions et nourri les rumeurs à de nombreuses reprises. Entre le canapé et la machine à laver, en boule ou étendue, tachée ou toute propre… Était-ce vraiment une couette ? Une housse, finalement ? Ou même un plaid ? Au cœur de l'affaire Delphine Jubillar, cette mystérieuse couette est devenue un élément central du dossier. Mais aussi, certainement, celui qui a le plus semé le doute dans les esprits.
Mercredi 24 septembre 2025, lors du procès de Cédric Jubillar, le major Lorvellec, à la tête de l’enquête à la section de recherches de Toulouse, a décrypté en détail la fameuse nuit marquant le début de la mystérieuse disparition de Delphine Jubillar. En ce, sans omettre le moindre détail, aussi insignifiant soit-il. C'est à ce titre qu'il a notamment levé le voile sur la fameuse couette – dans laquelle l'infirmière était enroulée le soir du 15 décembre 2020 alors qu’elle regardait avec son fils Louis La France a un incroyable talent .
Affaire Jubillar : une couette au cœur de l'enquête
Ce soir-là, quelques heures avant la disparition de Delphine Jubillar, le petit va au lit vers 23 heures. À 4 h 09, Cédric Jubillar appellera finalement la gendarmerie, inquiet de ne pas retrouver sa femme. Deux premières gendarmes interviendront donc au domicile du couple sur les coups de 4 h 50 du matin. Dans leur témoignage, entendu mardi 23 septembre aux assises d’Albi, elles indiquent avoir remarqué « des draps de couleur claire sur le canapé du salon ».
La première à être entrée dans le domicile des époux Jubillar – distinguant alors, à travers la porte vitrée, Cédric refermer le hublot de la machine – se souvient qu’ils étaient « tendus sur le canapé, comme si le lit était fait. Ils n’étaient pas en boule. » Des draps. Le directeur de l’enquête notera par ailleurs « la présence d’une housse de couette posée de façon anarchique sur le canapé ». Sans se douter, à l'époque, que ce détail aurait une importance capitale dans la suite de l'enquête.
Un élément clé qui garde bien des secrets
Pourtant, quand les gendarmes sont revenus le lendemain matin, soit quelques heures après l’appel de Cédric Jubillar, ils ont trouvé une couette en boule sur le canapé. Aucun drap en vue, juste un plaid bleu posé à côté. Des photos prises le 16 décembre 2020 à 12 h 30 peuvent le confirmer. Le lendemain encore, la police décide de saisir la couette. « La dernière fois que Louis voit sa maman, elle est emmitouflée dans sa couette. Il me semblait opportun de la saisir », justifie le major Lorvellec.
Mais à leur arrivée, le 17 décembre 2020, « cette couette n’est plus sur le canapé, mais dans le tambour de la machine à laver ». Sur la fameuse couette, cinq traces de sang y sont retrouvées, toutes contenant l’ADN de Cédric Jubillar. Quant à la housse de couette, déjà évoquée, elle présentait également des traces de sang de l’accusé. Aucune trace d’urine n’a cependant été relevée, celles-ci pouvant se diluer facilement à l’eau… peut-être lors d’une lessive ? Une simple couette qui garde tant de secrets...
Disparition de Delphine Jubillar : les secrets de la couette lavée (ou pas) par Cédric Jubillar - Closer
— Closer France (@closerfr) August 15, 2025
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