Concert de Coldplay : Kristin Cabot sort du silence pour la première fois

C'est sûrement l'un des plus gros scandales de 2025. En juillet dernier, lors du concert de Coldplay, la kiss cam a immortalisé sur les écrans XXL du stade une scène que personne n'était censé voir : Andy Byron — PDG d’Astronomer — et Kristin Cabot — sa directrice des ressources humaines — enlacés sous les yeux de tous. Problème : ils étaient tous les deux mariés... Mais pas ensemble ! Bien sûr, la Toile n'a pas perdu de temps pour se saisir de cette relation adultère révélée par erreur au grand jour.

Mais si cette histoire a beaucoup amusé les internautes du monde entier, les deux principaux concernés, eux, ont vécu une véritable descente aux enfers : lynchage public, séparations, licenciements... Au point qu'Andy Byron aurait envisagé de saisir la justice contre le groupe Coldplay. Mais voilà que, pour la première fois depuis le début du scandale, Kristin Cabot a décidé qu'il était temps pour elle de livrer sa version des faits. Dans une interview exclusive accordée au New York Times, elle se confie.

Scandale au concert de Coldplay : Kristin Cabot sort du silence pour la première fois

Dans cet entretien inédit, Kristin Cabot ne cherche pas à se dédouaner ni à se trouver des excuses, mais simplement d'expliquer tout l'engrenage qui a conduit à cette situation pour le moins délicate. Dans les colonnes de nos confrères américains, elle reconnaît alors avoir pris une "mauvaise décision" en entamant cette brève relation avec son supérieur hiérarchique. L'ancienne DHR tient cependant à préciser qu’elle en a assumé l’entière responsabilité.

"J'ai bu quelques verres, j’ai dansé et j’ai eu un comportement inapproprié avec mon patron. J’ai assumé mes responsabilités et j’ai sacrifié ma carrière à cause de cela. C’est le prix que j’ai choisi de payer", confie en effet Kristin Cabot, reconnaissant tout de même avoir été le personnage d'un stéréotype classique du grand cinéma : "Je suis la directrice des ressources humaines et lui le PDG. C’est tellement cliché et tellement ringard."

Une carrière en chute libre et compromise

Au cours de ce même entretien, Kristin Cabot dénonce aussi le cyberharcèlement dont elle a été victime, décrivant un quotidien marqué par la violence verbale. L'ancienne DRH aurait reçu de nombreuses menaces de mort, plus d'une soixantaine de messages explicites et terrifiants envoyés sur ses comptes personnels. "Je veux que mes enfants sachent qu’on peut faire des erreurs et qu’on peut vraiment tout gâcher. Mais on n’a pas besoin d’être menacé de mort pour cela", regrette-t-elle.

Aujourd’hui, Kristin Cabot essaie tant bien que mal de se reconstruire. Elle assure vouloir tourner la page, mais le marché du travail ne lui fait pas de cadeau : son nom reste collé aux scandales et sur tous les moteurs de recherche. Dans le New York Times, elle confie combien il est difficile de retrouver un job quand tout le monde se souvient encore de cette scène devenue virale.