Décidément, les réseaux sociaux font des ravages auprès des plus jeunes. À tel point que le gouvernement français est forcé de prendre des mesures pour réguler leur utilisation. Actuellement, l’âge minimum est fixé à 15 ans. Mais visiblement, cette loi n’est pas vraiment respectée. Et ce sont les adolescents eux-mêmes qui en paient les frais.
Outre cette jeune influenceuse qui a promu l’anorexie, certains en profitent pour se moquer sans honte. De quoi soulever les inquiétudes d’un médecin. C’est ce qu’il s’est passé dans un collège de Haute-Vienne. Après la disparition des comptes officiels des JO de Paris 2024, un compte dédié aux insultes de plusieurs élèves a vu le jour. Dès lors, la direction a dû prendre des sanctions.
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Un compte TikTok insulte les élèves d’un collège
Coup de tonnerre au collège Maurice-Genevoix de Couzeix, en Haute-Vienne. Ce vendredi 16 novembre 2024, de nombreux élèves ont vu leurs photos publiées sur un faux compte TikTok. Sous le nom de @mauricegenevoix87. Notons que celles-ci étaient pourtant personnelles à l’origine. Ce compte en profitait également pour se moquer et insulter les collégiens concernés sous leur photo. Rapidement, la direction a été mise au courant. Et les sanctions n’ont pas tardé à tomber.
« Certains commentaires étaient dégradants, d’autres faisaient état des relations sentimentales des élèves, en utilisant des captures d’écran des comptes personnels des élèves. Ces commentaires n’étaient pas à caractères homophobes ou encore racistes, mais ils étaient injurieux, et parfois sexistes », a expliqué le rectorat de l’académie de Limoges. Pour la direction de l’établissement, pas question de laisser passer.
La direction prend les mesures qui s’imposent
Deux jours plus tard, la direction a finalement porté plainte pour usurpation d’identité contre ce compte TikTok. « J’ai reçu dès lundi une dizaine d’élèves qui avaient vu leurs photos volées par ce faux compte en les alertant sur l’usage des réseaux sociaux. J’ai également prévenu les parents de ces élèves en les alertant sur l’utilisation des réseaux sociaux pour leurs enfants et sur l’impact que cela peut avoir sur eux », a confié la principale Corinne Ruffinoni au Populaire du centre.
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Depuis que l’affaire est remontée, le compte TikTok en question a supprimé tous les contenus problématiques. Et si l’identité de celui qui se cache derrière n’est pas encore connue, cela pourait bien être un élève. « J’ai également rappelé aux parents que la majorité numérique a été fixée par la loi à 15 ans. Selon moi, au collège, les enfants ne sont pas en capacité d’utiliser les réseaux sociaux et que les parents ont également un rôle à jouer sur l’utilisation d’un téléphone portable », a finalement conclu la principale.