Snapchat : découvrez son créateur, le plus jeune milliardaire de la planète !

 

Snapchat : l’histoire d’un succès à l’américaine

 

 

Snapchat est créé en 2011. Ce sont Evan Spiegel et Bobby Murphy qui co-fondent l’application d’échange de photos éphémères. L’idée leur vient après avoir remarqué que les gens ne souhaitaient pas avoir de photos gênantes d’eux sur Facebook, bien qu’ils aimaient partager leurs soirées… Le dilemme les amène à créer une solution. En plus, à cette époque, encore nombreux sont les scandales politiques dus aux textos et autres photos à caractère sexuel échangés avec différentes femmes. Un dernier scandale leur fait dire qu’il faut une solution en urgence. Ils lancent alors leur application jaune, couleur très rare dans les app stores à ce moment-là. Le verdict est sans appel : les jeunes s’emparent de Snapchat très rapidement. À l’heure actuelle, soit 6 ans après son lancement, 52% des utilisateurs ont entre 16 et 24 ans.
 

Snapchat : la vie de son créateur, le plus jeune milliardaire de la planète

 

 

Avec le succès de son application, Evan Spiegel s’offre sa première villa en 2014 pour la modeste somme de 3,3 millions de dollars. Cette même année, il rencontre la top model Miranda Kerr à un dîner organisé par la marque au célèbre monogramme, Louis Vuitton. Ils se mettent en couple l’année suivante. En 2015, toujours, après une levée de fonds considérable pour son application Snapchat, le jeune Spiegel, âgé de 25 ans à peine, s’offre une Ferrari. En 2016, Miranda Kerr et Evan Spiegel s’offrent une nouvelle villa. 600m² pour 12 millions de dollars. Tout va bien sous le soleil. Bonus : jeudi dernier, l’application Snapchat entrait en bourse ! Snap la maison mère de l’application Snapchat aux 158 millions d’utilisateurs quotidiens a levé 3,4 milliards de dollars en bourse valorisant la société à 24 milliards de dollars… Ce qui fait de Evan spiegel, âgé de seulement 26 ans, la personne de moins de 30 ans la plus riche du monde avec une fortune estimée à 4 milliards de dollars.
 

Le rêve à l’américaine ? À quelques détails près…

 

Alors, l’histoire de Snapchat, comme Facebook ou Instagram, fait bien sûr rêver. Les États-Unis, ce pays où tout est possible et où tous les rêves peuvent devenir réalité. Ça vous fait envie ? Et bien, il faut quand même qu’on vous montre autre chose… Certes, Evan Spiegel a réussi grâce à son travail, mais on ne peut pas dire que la vie ne l’a pas aidé.
« Je suis un garçon jeune, blanc et éduqué. J’ai toujours eu beaucoup beaucoup de chance. » Ce sont les mots d’Evan Spiegel pour décrire sa vie. On va pas se mentir : le plus jeune multimilliardaire du monde qui a brillamment mené l’introduction en Bourse de son entreprise n’est pas ce qu’on va appeler un pur produit de la méritocratie américaine…
 

Les ingrédients du succès…

 

Si on revient sur la vie du jeune co-créateur de l’application Snapchat, on comprend facilement comment il a pu réussir à concrétiser son affaire. En effet, sa vie est loin de celle d’un Mark Zuckerberg ou d’un Steve Jobs de classe moyenne… On pourrait plutôt le sortir d’un épisode de Beverly Hills. On revient donc sur les ingrédients de sa réussite.
 

Pacific Palisades, c’est sympa, non ?

 

Alors d’abord, le petit Evan Spiegel ne nous vient pas de nulle part : il grandit à Pacific Palisades, quartier huppé de Los Angeles, près de Malibu. Il est né le 4 juin 1990 de parents qui sont tous les deux avocats. C’est le plus grand d’une fratrie de trois, et même si ses parents finissent par divorcer au moment où il sera au lycée, Evan ne manquera jamais de rien. Vous allez vite comprendre… 

Sobriété

 

On est donc dans ses années lycée. Evan Spiegel fête ses 16 ans. Réfléchissez au(x) cadeau(x) (chanceux si c’est au pluriel ! ) que vous avez reçu à ce moment-là… Et bien, Spiegel, lui, il reçoit une Cadillac Escalade, un très luxueux SUV qui vaut 74.000 dollars. Rien que ça… Il peut pas se garer sur le parking du coup parce que sa voiture est trop grosse, mais bon, est-ce que c’est vraiment un problème quand papa a accès au parking de l’entreprise d’à-côté ? Meh. Ouf, c’est au moins un de ses problèmes de réglé !
 

Sobriété modèle premium

 

Bien sûr, si vous recevez une Cadillac pour vos 16 ans, vos 18 ans ont intérêt à envoyer du lourd. Et une berline sportive BMW à 75.000 dollars, c’est plutôt honnête non ? Ba oui, le jeune Evan trouve que sa voiture consomme trop, alors il la change au bout de 2 ans. Dans une lettre qu’il écrit à son père en 2008, courrier que s’est procuré le Los Angeles Times, Evan reconnaît quand même être un petit chanceux. « Nous vivons dans une bulle », écrit-il. Il est quand même au courant, c’est cool. Enfin, il lui écrit surtout pour lui faire la promesse de dépenser moins. Parce que, bon, 2.000 dollars par mois, c’est quand même beaucoup. En vérité, cette jolie promesse a surtout but à convaincre son père de lui offrir la jolie voiture : « Les voitures me procurent une grande joie », écrit-il. J’apprécierais vraiment que tu reconnaisses mon travail en m’achetant cette BMW. Les garçons attachent tellement de valeur aux voitures… » Malin le type. On comprend comment il a percé.

On n’a pas les mêmes vies, clairement

 

Évidemment, quand on est fils d’avocats et qu’on vit une aussi belle vie, on va où ? Une des meilleures universités du pays. Forcément. Dotée d’un budget annuel de 23 milliards de dollars et comptant dans ses rangs une vingtaine de prix Nobel, Stanford – située au coeur de la Silicon Valley – est l’université la plus huppée de l’ouest des États-Unis. C’est pour y étudier le design qu’il intègre la prestigieuse université.
 

 

Il y fait la connaissance de son partenaire Bobby Murphy et de Reggie Brown – qui sera écarté de l’aventure par la suite. Que de trahisons dans l’univers digital, ma foi. C’est ainsi que, ensemble, les jeunes étudiants ont l’idée de Snapchat, une application qui permet d’envoyer des photos qui s’effacent au bout de quelques secondes. « Nous n’étions pas cool, expliquait en 2014 Bobby Murphy dans Forbes. Alors nous inventions des choses pour être cool. » Il faut être lucide pour être un génie.
 

Après tout, si on peut trouver la maison sur Google Maps, c’est qu’ils sont pas si différents que nous, non ?

 

Du coup, en 2012, Evan Spiegel décide de quitter les bancs de l’école pour gérer la jeune start-up qu’est Snapchat. À noter : il était à quelques semaines de cours et d’examens de l’obtention de son diplôme. Soit. Ça ne l’a pas gêné, et apparemment, ça n’a pas gêné papa non plus. Ba non, 47000 dollars par an, c’est une broutille. Généreux qu’il est, il va même autoriser l’équipe de Snapchat à installer son QG au domicile familial. « Le loyer n’était pas cher » relève-t-il dans le magazine Variety. C’est sûr : la gratuité c’est pas très cher… Merci pour le filon !
 

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