Le gouvernement est persuadé que le maintien de la peine de mort a un effet dissuasif sur la criminalité en général. En revanche, Amnesty International l’affirme : absolument rien ne prouve que la menace d’une exécution est un outil efficace. Pourtant, selon de nouvelles réformes votées en 2013, des personnes qui transportent de la drogue peuvent échapper à la condamnation à mort obligatoire si elles coopèrent suffisamment avec le procureur au cours de l’enquête ou du procès.
Singapour condamne une femme à la peine de mort
Chiara Sangiorgio, spécialiste de la peine de mort au sein d’Amnesty International, a rappelé à quel point il est inadmissible que les autorités de Singapour continuent de procéder à des exécutions au nom de la lutte contre la drogue. Elle a par ailleurs ajouté que les pays du monde entier abandonnent la peine de mort et réforment les politiques en matière de drogues. Pour rappel, à Singapour le trafic de plus de 500 grammes de cannabis et de 15 grammes d’héroïne est passible de la peine de mort.
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Le gouvernement avait arrêté les exécutions durant deux ans pendant la crise du Covid-19. Depuis qu’il a repris, au moins 13 personnes ont été pendues. Le ministre des Affaires étrangères, Vivian Balakrishnan, a assuré que cela contribue au fait que Singapour soit un pays sûr.
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Une femme va être pendue pour la première fois depuis 20 ans
Et cette semaine, Singapour s’apprête à pendre deux condamnés pour trafic de drogues, dont une femme, la première en près de 20 ans. L’information a été partagée par des organisations de défense des droits, dont Amnesty International, qui ont demandé au gouvernement à cesser les exécutions. Selon l’organisation locale de défense des droits Transformative Justice Collective (TJC), le premier condamné est un homme de 56 ans, emprisonné pour trafic de 50 grammes d’héroïne.
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La seconde personne qui devrait se faire pendre est une femme de 45 ans, identifiée par le TJC comme Saridewi Djamani. Elle a été condamnée à mort en 2018 pour le trafic d’environ 30 grammes d’héroïne. Elle est en passe de devenir la première femme à être exécutée à Singapour depuis la pendaison d’une coiffeuse de 36 ans en 2004, a déclaré Kokila Annamalai, militant au sein de TJC. Les familles des condamnés, tous deux Singapouriens, ont reçu des avis fixant les dates de leurs exécutions, selon TJC.
Par ailleurs, nous vous parlions des comportements choquants de Dahbia B. en prison mais aussi de cette femme décédée après avoir été écrasée par une voiture.