Ce samedi 7 juin 2025 restera gravé dans l’histoire du tennis. À seulement 21 ans, Coco Gauff a remporté son tout premier titre à Roland-Garros en s’imposant face à la française Loïs Boisson. La jeune Américaine s’est imposée en finale face à Aryna Sabalenka. Elle décroche ainsi son deuxième Grand Chelem après l’US Open 2023.
Ce succès exceptionnel s’accompagne d’une récompense financière de taille. En dominant le tournoi parisien, Gauff s’assure un chèque de 2 550 000 euros, une somme à laquelle s’ajoutent les gains perçus pour sa place de finaliste, portant le total à plus de 3,8 millions d’euros. Un bond financier conséquent qui confirme son statut de star montante du tennis mondial.
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Une récompense à la hauteur d’une performance historique
Vainqueure de Roland-Garros pour la première fois, Coco Gauff entre dans une nouvelle dimension. À 21 ans, l’Américaine confirme qu’elle n’est plus seulement une prodige du circuit, mais bien une figure incontournable du tennis féminin. En battant Aryna Sabalenka en finale, elle s’offre son deuxième titre en Grand Chelem, deux ans après sa consécration à l’US Open. Ce sacre parisien ne récompense pas seulement son talent, mais aussi sa régularité et sa détermination. « C’est un rêve devenu réalité », a-t-elle confié au micro de France Télévisions après le match.
Une performance d’autant plus marquante qu’elle s’est imposée avec autorité face à une adversaire redoutable, connue pour son mental de fer et sa puissance de frappe. Mais au-delà du prestige sportif, cette victoire représente aussi un jackpot financier. En remportant Roland-Garros, Coco Gauff s’assure une prime de 2 550 000 euros. Ce montant vient s’ajouter aux 1 275 000 euros attribués à chaque finaliste, portant son gain total pour ce tournoi à 3 825 000 euros. Un chiffre vertigineux, à la hauteur du niveau d’exigence et de pression que représente une telle compétition.
Triomphe pour Coco Gauff et désillusion pour Aryna Sabalenka
Ce succès confirme également le pouvoir d’attraction du tennis féminin et la place centrale qu’occupe désormais Coco Gauff dans le paysage sportif mondial. De son côté, Aryna Sabalenka, elle, a quitté le court de la Porte d’Auteuil avec amertume. Très critique envers sa propre performance, la Biélorusse n’a pas mâché ses mots à l’issue de la rencontre. « J’ai joué mon pire tennis depuis des mois, j’ai disputé la pire finale de ma carrière », a-t-elle déclaré en conférence de presse. Déstabilisée dès les premiers jeux, elle n’a jamais réussi à imposer son rythme. « C’était juste une blague. Je ne peux plus faire ça, dans les finales. Ça fait mal, ça fait très mal », a-t-elle ajouté amère.
Les propos d’Aryna Sabalenka n’ont pas laissé Coco Gauff indifférente. Agacée par ce qu’elle considère comme un manque de respect envers son propre niveau de jeu, l’Américaine a tenu à rappeler que la victoire ne s’est pas jouée uniquement sur une contre-performance adverse. « Je suis fière de mon match, j’ai tout donné. Ce n’est pas parce que l’autre joue mal qu’on gagne un Grand Chelem », a-t-elle lancé. Un échange tendu qui reflète l’intensité de cette finale, et les enjeux psychologiques qui accompagnent ce type d’affrontements. Malgré tout, Coco Gauff repart avec le trophée, le prestige et une somme colossale en poche.