Le procès des viols de Mazan, qui se déroule à Avignon, continue de dévoiler des éléments glaçants. Depuis le 2 septembre 2024, 51 hommes, âgés de 26 à 74 ans, sont jugés pour leur implication dans les viols de Gisèle Pélicot, une affaire qui a suscité une vive émotion en France. Chaque jour d’audience apporte de nouveaux détails sordides qui révèlent l’ampleur des actes perpétrés contre cette femme. Gisèle Pélicot, victime principale de cette affaire, fait preuve d’une résilience remarquable, écoutant chaque témoignage et faisant face à ses agresseurs.
Dominique Pélicot, le mari de la victime, interpellé alors qu’il filmait sous les jupes des clientes d’un supermarché, est accusé d’avoir livré son épouse inconsciente à d’autres hommes, qu’il recrutait sur des sites de rencontre comme Coco.fr. Les faits se seraient produits à de nombreuses reprises, à l’insu de Gisèle Pélicot, et auraient impliqué des complices auxquels Pélicot donnait des consignes précises pour éviter d’être découverts.
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Le procès de Mazan touche bientôt à sa fin
Le 20 décembre prochain, le procès de Mazan connaîtra finalement son dénouement après bientôt quatre mois d’audiences. Un rythme effréné qui a permis d’entendre l’accusé principal Dominique Pelicot. Ainsi que les cinquante co-accusés, poursuivis pour avoir violé la femme de ce dernier, tandis qu’elle était inconsciente. De toute évidence, l’affaire a vivement choqué l’opinion publique. Et rapidement, Gisèle Pelicot est devenue une figure à part entière du féminisme. Elle a même fait la couverture de Vogue en Allemagne.
Tandis que le parquet a requis 20 ans de prison contre Dominique Pelicot, les peines des co-accusés pourraient également aller de quatre à vingt ans. Autant dire que les témoignages ont porté leurs fruits. En attendant le verdict définitif d’ici deux semaines, l’accusé principal a pris la parole à la barre. Ses aveux n’ont certainement pas plu aux internautes. Contre toute attente, il a d’abord avoué n’avoir « jamais touché » ses enfants. Puis il est revenu sur son passé douloureux. Il a révélé avoir subi un viol durant son enfance, à l’âge de 9 ans.
Des propos discrètement enregistrés dévoilent des réactions troublantes
Le 17 septembre 2024, l’émission Quotidien de TMC a diffusé des enregistrements réalisés en caméra cachée lors d’une interruption d’audience du procès des viols de Mazan. Ces propos, tenus par certains des cinquante co-accusés, ont révélé un mélange de colère, de déni et d’accusations réciproques envers Dominique Pélicot, principal accusé. Approchés par une journaliste de l’émission, les accusés ont partagé leur ressenti face aux déclarations de Dominique Pélicot, qui les avait désignés comme ses complices dans les viols de Gisèle Pélicot.
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L’un d’eux, interrogé sur l’impact de ces accusations, a exprimé une résignation amère :
On attend rien. Ça ne nous surprend pas parce qu’on savait déjà qu’il allait dire ça.
Toutefois, derrière ce ton détaché transparaît une colère palpable… Un autre accusé, plus agacé, a rejeté la responsabilité sur Dominique Pélicot tout en admettant n’avoir jamais reçu le consentement de Gisèle Pelicot puis de justifier son comportement par une vision déshumanisante du mariage :
La femme n’appartient pas à l’homme, même mariée. Ça, c’est sûr. Après des années de couple, tu l’oublies.
Ce mélange de justification et de rejet de culpabilité a choqué autant qu’il a révélé l’ampleur du déni chez certains accusés. La cour criminelle du Vaucluse rendra son verdict le 20 décembre 2024 concernant cette affaire.