Parc Astérix : refusée sur une attraction à cause de sa corpulence, elle raconte son humiliation

Une « question de morphologie », voilà le motif humiliant qu’aurait invoqué un des employés du Parc Astérix afin de justifier le comportement extrêmement déplacé que certains responsables de la sécurité du parc ont eu avec une jeune femme. Cette dernière était venue profiter de sa journée pour se défouler.

L’affaire a été rapportée par nos confrères de Libération, qui ont recueilli le témoignage de la jeune femme. Elle dénonce le comportement choquant de certains employés en charge de la nouvelle attraction flambant neuve du parc. Un Grand Huit parmi les plus impressionnants au monde.

Le contexte de l’incident

La jeune femme, restée anonyme, est âgée de 35 ans. Elle se rend au Parc Astérix accompagnée d’une amie pour profiter de l’attraction Toutatis. Cette dernière, qui avait ouvert avec seulement trois mois, est décrite sur le site officiel du parc d’attractions comme étant l’attraction la plus rapide de France, capable d’atteindre pas moins de 110 kilomètres par heure, et pas moins de 23 « Airtimes», qui désigne le moment où l’on n’est plus collé à son siège.

La jeune femme, qui est pourvue d’un billet lui permettant de couper la file d’attente, s’installe tranquillement à bord. Un très bon moment entre amies en perspective, sauf que tout ne se passe pas comme prévu. Au moment d’attacher son harnais à bord du Toutatis, des employés chargés de la sécurité vont avoir un comportement déplacé avec la jeune femme. Des commentaires plus que douteux sur son physique sont alors proférés contre elle.

Une question de morphologie

Les harnais constituent un élément de sécurité absolument incontournable dans une attraction de ce genre. La jeune femme, après s’être installé à bord du wagon, n’arrive pas à s’attacher comme le font les autres. Dans la cabine de contrôle, tous les voyants indiquant que les passagers sont bien attachés sont au vert, excepté le sien qui reste rouge. Les agents de sécurité de l’attraction essayent de lui venir en aide, mais en vain. Au bout de quelques minutes, l’un deux lui signifie que cette tentative pour l’attacher sera la dernière.

Vient ensuite cette question de morphologie, utilisée pour demander à la femme de quitter l’attraction. Elle raconte avoir très mal vécu cette situation qu’elle qualifie de « réellement honteuse ». Un homme, qui « semblait être le manager », se précipite alors vers elle, et lui annonce qu’il ne cautionne pas ce qui vient de se produire, lui proposant une compensation. Cette dernière refuse, et préfère voir le parc s’exprimer publiquement et mettre les pancartes de limite de taille et de poids plus en avant afin éviter que ce genre de situations gênantes ne se reproduise.