Depuis leur départ pour les États-Unis, Meghan Markle et le prince Harry ont rompu avec les traditions royales, mais n’ont jamais renoncé à leurs titres. Cette situation délicate aurait pu déboucher sur une humiliation publique. Pourtant, selon certaines sources, le prince William aurait choisi de faire preuve de retenue.
La question des titres royaux du duc et de la duchesse de Sussex continue d’alimenter les tensions avec la famille royale britannique. Si leur utilisation est aujourd’hui sujette à débat, il semble que le prince héritier ait volontairement évité d’envenimer les choses, préférant ne pas ajouter à la fracture familiale.
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Une fracture familiale entre Harry et William, mais une ligne à ne pas franchir
Depuis leur départ fracassant de la monarchie en 2020, Meghan et Harry ont multiplié les prises de parole critiques envers la famille royale. Ce retrait volontaire a été accompagné d’un accord avec la reine Elizabeth II. En quittant leurs fonctions officielles, les Sussex s’engageaient à ne plus utiliser leurs titres de manière active. Or, cet engagement n’a pas toujours été respecté. Meghan Markle a notamment utilisé son titre de « Son Altesse Royale » à plusieurs occasions. Ces écarts ont nourri l’indignation d’une partie de l’opinion publique britannique.
Cette pression populaire a relancé le débat sur la pertinence de leur maintien dans la sphère monarchique. Toutefois, ni le roi Charles III, ni le prince William n’ont souhaité agir en ce sens. Selon l’experte royale Jennie Bond, le prince William aurait sciemment refusé de franchir cette ligne, considérant qu’un tel geste serait inutilement humiliant pour son frère et sa belle-sœur. L’experte explique ainsi dans le Mirror :
Ils seraient blessés et en colère si on leur enlevait leur couronne. Cela réduirait inévitablement leur prestige, notamment aux yeux du public américain, qui semble adorer la royauté.
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Malgré le fossé qui le sépare de son frère, le prince William semble vouloir préserver un minimum de dignité pour les Sussex. En refusant toute démarche officielle de retrait de titres. Un choix stratégique, mais aussi humain.
Le statut royal : entre loi, tradition et stratégie
Derrière cette apparente retenue se cache également une réalité juridique et institutionnelle. Retirer un titre royal n’est pas une décision que l’on prend à la légère. « Certes, l’opinion publique semble vouloir les déchoir de leurs titres, mais je pense qu’il est peu probable que William choisisse cette voie. Cela semblerait, et serait même, assez vindicatif », précise Jennie Bond. En d’autres termes, ce type de décision pourrait être perçu comme une revanche personnelle. De plus, il ne s’agit pas simplement d’un choix politique ou familial.
Certains titres pourraient être retirés par la volonté du souverain, mais l’opinion universelle est que déchoir quelqu’un de sa pairie nécessite une loi du Parlement.
Lors de son mariage avec Meghan en 2018, le prince Harry est devenu duc de Sussex, comte de Dumbarton et baron de Kilkeel. Ces titres, octroyés par la reine, sont solidement ancrés dans le protocole. Et ne peuvent être annulés à la légère. Ainsi, au-delà des conflits personnels et des enjeux médiatiques, la question des titres royaux se heurte à une complexité institutionnelle qui impose la prudence. En choisissant de ne pas agir, le prince William évite non seulement une crise familiale plus profonde. Mais aussi un précédent politique délicat. Pour l’heure, les Sussex conservent leurs titres. Un équilibre fragile entre tradition, stratégie et apparente bienveillance.
Prince William prevented from 'very public insult' to Prince Harry and Meghanhttps://t.co/foU44LvX1o pic.twitter.com/aRVNZGyWt3
— Mirror Royal (@MirrorRoyal) May 24, 2025