Ce lundi 31 mars 2025, Marine Le Pen comparaissait devant le tribunal puisqu’accusée de détournement de fonds publics. Et à l’issue de l’audience, le verdict est tombé pour la fille de Jean-Marie Le Pen, ainsi que pour 8 autres eurodéputés : coupables dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national (FN), aujourd’hui Rassemblement national (RN). « Le tribunal a considéré qu’il ne s’agissait pas d’erreurs administratives ou d’incompréhensions mais de détournements dans le cadre d’un système mis en place pour alléger les charges du parti », a expliqué sa présidente, Bénédicte de Perthuis.
Mais alors, concrètement, que signifie cette condamnation ? Une peine d’inéligibilité immédiate pour la présidente du RN, qui ne pourra donc pas se présenter à la prochaine élection présidentielle en 2027. « Le prononcé d’une peine complémentaire d’inéligibilité apparaît nécessaire. Elle sera prononcée à l’encontre de tous les élus condamnés et complices », a poursuivi la présidente. Un scénario, le pire pour Marine Le Pen, qui n’a pas manqué de la faire réagir. Trois petits mots, un départ de la salle d’audience, puis, le silence.
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Marine Le Pen condamnée par le tribunal, sa réaction surprenante
Assise au premier rang lors de son audience, la leader du Rassemblement national a visiblement du mal à accepter la sentence prononcée. En effet, à l’annonce du verdict, Marine Le Pen a secoué la tête en répétant silencieusement un mot : « Non, non, non ». D’ailleurs, très contrariée par la décision du tribunal, celle qui a été prise pour cible par Zinédine Zidane n’a pas attendu l’entièreté de sa peine, comme le rapportent nos confrères de chez BFMTV.
Selon le média, Marine Le Pen a en effet quitté la salle en claquant la porte, accompagnée de l’ensemble de ses fidèles conseillers. Quant aux journalistes présents sur place, ils n’ont eu droit à aucun commentaire de la part de la présidente du RN. Pourtant, celle-ci ne peut échapper à sa condamnation, dont la présidente du tribunal a d’ailleurs poursuivi l’énoncé après son départ.
4 ans de prison dont 2 ans ferme pour la leader du RN
Ainsi, Marine Le Pen écope également de 4 ans de prison dont 2 ans ferme, à purger sous bracelet électronique à domicile, d’une amende de 100 000 euros, et d’une inéligibilité de 5 ans avec exécution provisoire. Par ailleurs, l’ex-assistant parlementaire Julien Odoul est condamné à 8 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. Yann Le Pen, sœur de Marine et ancienne assistante parlementaire, écope quant à elle d’un an de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
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Nicolas Bay, de son côté, est condamné à 3 ans d’inéligibilité et 12 mois de prison dont 6 ferme et Louis Aliot à 18 mois de prison dont 6 mois ferme sous bracelet électronique, 8000 euros d’amende, et une inéligibilité de 3 ans. Bruno Gollnisch est lui condamné à 3 ans de prison, dont un ferme, et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Enfin, Wallerand de Saint-Just écope d’une inéligibilité de 3 ans avec exécution provisoire.
Marine Le Pen écoute la présidente du tribunal la déclarer coupable de détournement de fonds publics et de «contournement démocratique». Elle ne sait pas encore si elle inéligible. Au premier rang, elle secoue la tête en permanence en répétant, silencieusement, « non, non, non ».
— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) March 31, 2025