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La 1ère épouse du meurtrier de Saint-Just qui a tué 3 gendarmes témoigne

par Lina Madad

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La 1ère épouse du meurtrier de Saint-Just qui tué 3 gendarmes témoigne

Saint -Just : la 1ère épouse de l’homme qui a tué 3 gendarmes a pris la parole. Elle aurait alerté les autorités à plusieurs reprises sur son comportement dangereux.

Saint-Just : il tue 3 gendarmes de sang-froid

Dans la nuit de mardi 22 à mercredi 23 Décembre, une nuit d’horreur s’est déroulée dans un hameau près de Saint-Just. Selon Le Parisien, Frédéric Limole lourdement armé, terrorise son épouse, qui prend refuge sur le toit d’une maison au lieu-dit « Le Cros. » Une amie à elle alerte des gendarmes de la compagnie d’Ambert, qui arrivent sur place à 21h30. Vers 22h20, Frédéric met le feu à sa maison. Alors deux militaires du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), s’approchent de celle-ci, et il se met à leur tirer dessus… L’un d’eux est tué sur le coup, et l’autre est transporté à l’hôpital.

Vers 22h45 deux autres gendarmes s’approchent, et sont également victimes de ses tirs. Il parvient alors à s’échapper, et une vaste chasse à l’homme est alors lancée dans les environs. Le lendemain, peu après 8h30, Gérard Darmanin annonce que l’homme a été retrouvé mort dans son véhicule, sans plus de détails. Mais la 1ère femme du meurtrier a brisé le silence. Ainsi, elle a confié au Dauphiné Libéré, qu’elle avait alerté les autorités à plusieurs reprises.  « Beaucoup de gens savaient qu’il avait un problème […] Personne n’a rien fait » déplore-t-elle.

Par ailleurs, on vous racontait qu’à Lyon, une femme a été traînée par les cheveux et égorgée par son mari…

La 1ère épouse du meurtrier donne un témoignage glaçant.

Elle se dit partagée entre la colère et la culpabilité. « Il y a cinq orphelins aujourd’hui, et si j’avais pu me faire entendre, on en serait pas là. » Lors de leur rencontre en 2012, rien n’aurait pu indiquer pourtant que l’« homme charmant », « bien sous tous rapports » qu’il semblait être, cachait une personnalité aussi sombre. Mais rapidement, il montre son vrai visage. « Il s’est inscrit à des stages de survie, a acheté des armes. Quand j’ai accouché, il m’a donné une radio militaire, pour que l’on puisse communiquer en cas de fin du monde. »

Elle prend alors la décision de le quitter, mais il lui fait vivre un véritable calvaire. À plusieurs reprises, elle porte plainte contre lui pour menaces et comportements violents. « J’ai lancé des dizaines d’alertes. Personne n’a rien fait. J’ai même écrit à Marlène Schiappa. Rien n’a été fait. On m’a dit à chaque fois qu’il allait certainement se calmer. Je croyais qu’il nous tuerait nous. Je ne pensais pas m’en sortir. »

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