Disparition de Lina, 15 ans : la pièce maîtresse que les gendarmes ont ratée à ‘quelques minutes’ près se précise

Depuis plus d’un mois, Lina demeure introuvable, entre le hameau du Champenay, où elle réside avec sa mère, et la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Bien que l’adolescente de 15 ans ait été censée se rendre à cette gare du Bas-Rhin, située à soixante kilomètres au sud-ouest de Strasbourg, elle n’y est jamais parvenue.

Malgré des jours entiers de recherches et de fouilles, aucune avancée significative n’a été notée. Les autorités ont examiné méticuleusement plusieurs voitures, mais cela n’a pas permis de trouver d’indice probant. De son côté, le père de l’adolescente disparue rejette complètement la théorie d’une éventuelle fugue.

Une journaliste se rend sur les lieux de la disparition

Afin d’éclaircir cette affaire troublante, la journaliste Louise Colcombet s’est rendue sur les lieux de la disparition de Lina dans le cadre de l’émission Code Source du Parisien. Là-bas, elle a rencontré Fanny, la mère de Lina. La mission de Louise était de suivre le chemin emprunté par Lina le jour de sa disparition. La description de du trajet est pour le moins saisissante. En effet, la journaliste rapporte :

La première partie de l’itinéraire est une route départementale. Des arbres d’un côté, de l’autre, des champs, on est vraiment en campagne.

Elle mentionne également l’existence d’une piste cyclable vers la fin du parcours, offrant une option de raccourci pratique. Cependant, bien que ce trajet ne soit pas très long, il présente une caractéristique inquiétante : l’absence totale d’habitations ou de commerces. C’est une campagne isolée, dépourvue de tout témoin potentiel, renforçant ainsi la possibilité d’un enlèvement. Cependant, Louise Colcombet n’est pas la seule journaliste à avoir essayé de trouver des réponses à cette tragique énigme.

L’élément clé qui aurait pu aider à retrouver Lina

Nos collègues de RTL ont également revisité cette affaire. Yannick Olland, correspondant journalistique de RTL à Strasbourg, a révélé que les gendarmes ont manqué de peu un élément potentiellement déterminant. Ainsi, le journaliste partage des détails sur les caméras de vidéosurveillance installées le long du parcours emprunté par Lina. Il souligne en particulier qu’une caméra orientée vers la piste cyclable de la commune a permis aux enquêteurs de conclure que Lina « n’est jamais passée par cette piste cyclable« .

Yannick Olland ajoute qu’il y avait une autre caméra d’un commerce à Saint-Blaise-la-Roche. Néanmoins, les images de celle-ci ne sont conservées que 48h et il déclare que les gendarmes sont arrivés quelques minutes trop tard pour récupérer les enregistrements. Ces images auraient évidemment pu être cruciales et déterminantes à l’avancée de l’enquête. À l’heure d’aujourd’hui, les espoirs de retrouver Lina saine et sauve s’amenuisent, mais toute la France espère quand même trouver une réponse à cette mystérieuse tragédie. Par ailleurs, nous vous parlions de la demande de son petit ami Tao qui avait interpellé et suscité beaucoup d’interrogations.