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Disparition d’Agathe : la thèse du départ volontaire définitivement rejetée

par Cindy Tompouce

Disparition d'Agathe : la thèse du départ volontaire définitivement rejetée
Crédit photo : @Instagram

Après la découverte du corps d’Agathe Hilairet, l’enquête piétine toujours, mais l’hypothèse du départ volontaire est désormais rejetée par la police. Les détails. 

Le 10 avril dernier, le père d’Agathe Hilairet signalait sa disparition dans la Vienne. La jeune femme, sortie faire un jogging dans la matinée, n’est jamais revenue au domicile familial. Les forces de police déploient alors un important dispositif de recherche, mais en vain. Dès le début de l’enquête, toutes les thèses sont explorées, et le profil de la jeune femme est analysé sous toutes les coutures. 

D’après ses publications Instagram, le public découvre qu’Agathe souffre d’anorexie. Passionnée de course à pied, la jeune femme a disparu sur un parcours qui lui est pourtant familier. Ces éléments mènent les enquêteurs à envisager de nombreuses hypothèses, y compris celle d’un départ volontaire. Mais la découverte récente de sa dépouille est venue changer la donne et redirige les efforts de la police vers la recherche de la cause de son décès. 

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Le corps d’Agathe Hilairet finalement retrouvé

Près d’un mois après sa disparition, il n’y avait toujours aucune trace d’Agathe Hilairet. Mais le 4 mai dernier, un promeneur fait une découverte macabre. Dans une zone boisée isolée, en dehors du périmètre qui avait été ratissé par les gendarmes et les volontaires, gît un corps sans vie. C’est celui d’Agathe, recherchée depuis plusieurs semaines. Sa dépouille est autopsiée, mais les résultats sont peu probants. 

Pas de trace de blessure apparente, de coups ou de balles. Exposé aux éléments pendant près d’un mois et dans un état de décomposition avancé, le corps d’Agathe ne dévoile pas les causes de sa mort. Alors que la piste criminelle a très rapidement pris de l’ampleur dès le début de l’enquête, les circonstances du décès d’Agathe restent mystérieuses. Cependant, une thèse peut désormais être écartée selon les spécialistes. 

La piste du départ volontaire est rejetée

Les causes de la mort d’Agathe Hilairet restant inconnues après l’autopsie, « des analyses complémentaires sont en cours ». Selon le lieutenant-colonel Patrick Chilliard, ex-expert à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, « la thèse d’un départ volontaire » peut être écartée. Pour en savoir plus, il faudra donc attendre les résultats des analyses anatomo-pathologiques. Une situation particulièrement difficile pour la famille de la jeune femme, et qui inquiète vivement les habitants de la commune.

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Confie l’un d’entre eux. « Et je ne laisse pas mon petit garçon aller à l’arrêt de bus qui est à moins de 100 mètres de notre maison ». Au micro d’Ici Poitou, une mère de famille témoigne de sa compassion pour les proches d’Agathe. « C’est triste pour la famille, ça doit être très dur pour eux. Quand on a des enfants, on a toujours peur qu’il leur arrive quelque chose ». « J’espère que ce n’est pas un meurtre (…) C’est quelque chose, qu’ici à Vivonne, dans une ville aussi calme, à laquelle on ne s’attend pas », ajoute un autre. Une chose est sûre, tous attendent de découvrir la vérité sur la mort de la jeune Agathe.

 

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