Résumé :
- Le budget mensuel moyen d’un étudiant est de seulement 628€.
- Le logement engloutit en moyenne 36% du budget étudiant.
- L’inflation frappe durement le pouvoir d’achat des étudiants.
- De nombreuses aides financières existent.
- Les étudiants adoptent des habitudes de vie plus éco-responsables.
Bienvenue dans le monde impitoyable de la vie étudiante en 2024 ! Fini le temps des soirées insouciantes et des dépenses futiles. Aujourd’hui, être étudiant, c’est devenir un expert en économie… domestique ! Avec un budget moyen de 628€ par mois, nos jeunes prodiges doivent réaliser l’impossible : se loger, se nourrir, étudier et, si possible, vivre un peu.
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Mais ne vous y trompez pas, derrière ces chiffres se cache une réalité bien plus complexe et souvent dramatique. Entre l’explosion des loyers, l’inflation galopante et des ressources toujours plus limitées, les étudiants sont devenus de véritables acrobates financiers. Plongeons ensemble dans les coulisses de cette vie étudiante 2.0, où chaque centime compte et où l’ingéniosité est devenue une matière obligatoire.
Le budget étudiant : une équation impossible ?
La dure réalité des chiffres
Accrochez-vous bien, car les chiffres que nous allons vous révéler risquent de vous donner le vertige ! En 2024, le budget mensuel moyen d’un étudiant s’élève à un maigre 628€. Oui, vous avez bien lu : 628€ pour vivre, étudier et, si possible, s’épanouir. C’est comme essayer de faire un festin avec les miettes d’un sandwich !
Les étudiants sans emploi doivent se contenter d’un budget famélique de 531€, tandis que les chanceux qui décrochent un job étudiant voient leur cagnotte grimper à 901€. Une différence qui peut sembler énorme, mais qui reste bien en deçà des besoins réels.
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Le fossé entre rêve et réalité
Vous pensez que 628€, c’est déjà pas mal ? Détrompez-vous ! Selon l’étude Sofinscope, le budget idéal pour un étudiant s’élèverait à 1 218€ par mois. Oui, vous avez bien calculé : il y a un gouffre de 590€ entre le rêve et la réalité ! C’est comme si on demandait à nos étudiants de faire un marathon… avec une jambe dans le plâtre !
Wow les commentaires 🤯
Les gens crèvent la dalle, ne s’en sortent plus mais ça joue à qui dépense le moins pour ces courses et à qui sera le + moralisateur en embrouillant chaque étudiant qui a le malheur d’avoir un budget sortie/sport
Ptdrrrrr vraiment ce pays jpp https://t.co/D0dTGBioxQ— Rox (@Rox7s4) August 28, 2024
Ce fossé montre à quel point la vie étudiante est devenue un véritable parcours du combattant financier. Entre les besoins ressentis et les moyens disponibles, c’est un grand écart permanent qui met à rude épreuve le moral et la créativité de nos futurs diplômés.
La répartition des dépenses étudiantes : un casse-tête quotidien
Maintenant, accrochez-vous bien à votre portefeuille, car voici comment se répartit ce maigre budget :
- Logement : 36% (soit environ 226€)
- Alimentation : 13% (environ 82€)
- Épargne : 11% (69€, quand c’est possible)
- Transports : 6% (38€)
- Loisirs : 6% (38€, autant dire adieu aux folles soirées)
- Santé : 3% (19€, en espérant ne pas tomber malade)
Vous l’aurez compris, avec une telle répartition, chaque euro compte. Le logement engloutit plus d’un tiers du budget, ne laissant que des miettes pour le reste. C’est comme essayer de faire tenir un éléphant dans une Smart : ça coince de partout !
Les principaux postes de dépenses
Le logement : le cauchemar des étudiants
Parlons-en du logement, le grand méchant loup du budget étudiant ! En 2024, trouver un toit est devenu aussi compliqué que de résoudre une équation du troisième degré… les yeux bandés. À Paris, préparez-vous à lâcher en moyenne 1200€ pour un simple studio. Même à Nice, il faut débourser 870€. Et si vous pensiez vous en tirer à bon compte à Besançon, détrompez-vous : comptez quand même 470€ !
« Chèque énergie : bonne nouvelle pour ceux qui ne l’ont pas reçu en 2024 ! »
Face à ces prix hallucinants, nos étudiants rivalisent d’ingéniosité. Colocation à 6 dans un 30m², logement chez l’habitant, ou même camping sauvage dans l’arrière-cour de la fac (on exagère à peine). Le logement est devenu le grand Monopoly de la vie étudiante, où chaque case est un piège pour le portefeuille !
L’alimentation pour les étudiants : quand faire ses courses devient un sport extrême
Après avoir payé le loyer, il faut bien se nourrir. Mais là encore, c’est la douche froide ! L’inflation a frappé de plein fouet le caddie étudiant. Les pâtes, le Saint-Graal de l’étudiant fauché, ont augmenté de 20% ! Les conserves de +18%, les produits laitiers de +16%… Même le café, carburant essentiel des nuits de révision, a pris +11% !
Face à cette flambée des prix, le restaurant universitaire devient le nouveau restaurant étoilé. Avec des repas à 3,30€, c’est presque du luxe ! Et pour les plus précaires, le repas à 1€ est devenu la nouvelle promotion du siècle. On en est là : se réjouir de manger pour 1€, comme si c’était le jackpot du Loto !
Les autres dépenses : la goutte d’eau qui fait déborder le vase
Comme si le logement et la nourriture ne suffisaient pas, voilà que d’autres dépenses viennent grignoter le peu qu’il reste :
- Frais de scolarité : de 170€ à plusieurs milliers d’euros (merci les écoles privées !)
- CVEC : 100€ par an (parce que contribuer à la vie étudiante quand on est fauché, c’est logique)
- Transports : environ 100€ par mois (pour le plaisir de se faire écraser dans le métro)
- Matériel pédagogique : 250€ par an en moyenne (les livres, ça ne se mange pas, mais ça coûte un bras)
- Forfaits internet et téléphone : 50€ par mois (parce que même fauché, faut bien rester connecté)
- Mutuelle : de 5 à 45€ par mois (en espérant ne jamais tomber malade)
Autant dire qu’à la fin du mois, le compte en banque ressemble plus à un désert qu’à une oasis !
Les solutions pour survivre : l’art de se débrouiller
Les aides financières : la chasse aux trésors des étudiants
Heureusement, tout n’est pas perdu ! Il existe un véritable arsenal d’aides financières pour nos étudiants en détresse. C’est un peu comme une chasse au trésor, version bureaucratie :
- Bourses sur critères sociaux : de 1 084€ à 5
- APL : de 45 à 290€ par mois (de quoi payer… une partie du loyer)
- Aide au mérite : entre 900 et 1800€ (pour les petits génies)
- Bourse Erasmus+ : de 150 à 450€ par mois
- Aide à la mobilité : 1000€ pour une inscription en Master 1 dans une autre région
Le problème ? C’est un vrai parcours du combattant pour obtenir ces aides. Entre les dossiers à remplir, les justificatifs à fournir et les délais d’attente, mieux vaut être armé de patience… et d’un bon café !
Les stratégies d’optimisation du budget : devenir un ninja de l’économie
Nos étudiants ne sont pas en reste quand il s’agit d’imagination pour économiser. Ils rivalisent d’astuces plus farfelues les unes que les autres :
- Colocation intergénérationnelle : vivre avec mamie, c’est tendance et économique !
- Utilisation des offres jeunes : parce qu’être jeune et fauché a parfois des avantages
- Recours aux banques en ligne : pour éviter que la banque ne vous plume plus que vous ne l’êtes déjà
- Suspension des paiements en ligne : pour éviter les achats compulsifs de 3h du matin
C’est un peu comme si chaque étudiant devenait un expert-comptable… de la débrouille !
L’adoption d’habitudes éco-responsables : écolo par nécessité
Qui l’eût cru ? La précarité rend écolo ! Les étudiants adoptent des habitudes de consommation plus responsables, non pas par choix, mais par nécessité :
- 76% utilisent des modes de transport durables (le vélo, c’est bon pour les mollets et le portefeuille)
- 58% privilégient les achats locaux ou de saison (adieu avocat en hiver)
- 52% ont réduit leur consommation de viande (le tofu, nouvel ami de l’étudiant)
- 58% vendent des produits sur des plateformes de revente (le vide-dressing permanent)
- 49% achètent des vêtements d’occasion (la mode vintage, c’est tendance ET économique)
Ces pratiques, initialement adoptées par souci d’économie, deviennent de véritables modes de vie. Comme quoi, la crise a du bon : elle crée une génération d’étudiants écolos malgré eux !