Le 8 juillet 2023, Émile, deux ans et demi disparaît alors qu’il est en vacances chez ses grands-parents au Haut-Vernet dans les Aples-de-Haute-Provence. Malgré un important dispositif de recherche mis en place pour tenter de le retrouver, aucune trace du petit garçon. Depuis, les enquêteurs explorent de nombreuses pistes sans succès.
Puis, le 30 mars 2024, soit près de 9 mois après la disparition, une femme retrouve des ossements dans un bois près du Vernet. Depuis, les théories sur les circonstances de sa disparition mais aussi de sa mort se multiplient. Et plusieurs détails intriguent les enquêteurs. À mesure que les semaines passent, l’hypothèse criminelle semble d’ailleurs être celle privilégiée par la police.
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Deux personnalités intéressent les enquêteurs
Alors que tous les regards sont tournés vers la famille du petit Émile, on en apprend un peu plus encore à leur sujet. Très discrets depuis le début de l’enquête, les parents du jeune garçon aspirent surtout à se reconstruire aujourd’hui. D’autant plus qu’Émile n’est pas leur seul enfant. En effet, Marie et Colomban sont également les parents d’une petite fille nommée Alaïs, qui recevrait encore plus d’amour depuis le drame.
Il semble également que les grands-parents du garçonnet ont une place très importante dans la famille. Les parents d’Émile étant très jeunes, ce sont eux, et plus particulièrement le grand-père, qui gérerait toute cette petite tribu. Cela étant, malgré les nombreux soupçons portés à l’encontre de la famille, deux autres personnalités bien connues seraient toujours dans le viseur de la police.
Disparition d’Émile : deux habitants se font interroger
C’est par nos confrères de BFMTV que l’on apprend que deux habitants de la commune du Vernet auraient été récemment entendus par les enquêteurs. Si leurs identités ne sont pas révélées, il semble que ces deux personnalités sont déjà bien connues des forces de l’ordre. Un premier interrogatoire aurait été mené début juillet, puis un second, ce mercredi 17 juillet. Et c’est une habitante que la commune qui aurait passé plus de deux heures avec les gendarmes.
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Présente parmi la centaine de bénévoles durant les recherches du petit Émile, elle avoue être surprise de se faire auditionner 13 mois après le début de l’enquête. D’abord interrogée sur sa vie et son parcours, elle aurait ensuite dû raconter sa journée du 8 juillet 2023. N’ayant rien de particulier à communiquer, cette habitante à la sensation que cet interrogatoire n’a servi à rien. Toutefois, les gendarmes lui auraient affirmé « qu’ils avaient une idée et qu’ils savaient quelque chose ». Mais bien évidemment, ils n’ont pas l’intention de dire quoi que ce soit. Point positif en tout cas, ces investigations montrent que l’enquête est toujours en cours et que la police ne lâche rien.