Le 27 juin 2023, Nahel Marzouk, un adolescent âgé de seulement 17 ans, est tragiquement abattu à bout portant par un policier lors d’un contrôle routier effectué dans la commune de Nanterre, située dans les Hauts-de-Seine. Cette affaire suscite une profonde consternation à travers tout le pays, provoquant ainsi un débat national sur l’usage de la force par les autorités et les questions relatives aux violences policières. Naturellement, les avis divergent, certains soutenant le policier et d’autres condamnant radicalement son acte.
Le 29 juin, le procureur de la République annonce l’ouverture d’une information judiciaire concernant cet incident. Il requiert notamment la mise en détention provisoire du policier responsable du tir fatal. Malgré les nombreuses tentatives de libération avortées entreprises par ses avocats, le policier a finalement été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire le mercredi 15 novembre dernier, mettant ainsi en évidence les débats persistants autour de cette affaire et de ses implications sur la justice et la responsabilité des forces de l’ordre dans le système judiciaire français.
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La libération du policier auteur du tir mortel
La libération du policier, qui est toujours mis en examen pour meurtre, a suscité des interrogations chez la mère de Nahel quant à l’évaluation de la valeur de la vie de son fils par le système judiciaire. Se sentant délaissée et abandonnée, elle considère cette situation comme une « véritable injustice ». Elle s’était interrogée :
Comment la vie de mon fils peut avoir aussi peu de valeur pour cette justice ?
Le policier âgé de 38 ans doit respecter plusieurs conditions à la suite de sa libération. En l’occurrence, le versement d’une caution, l’interdiction de communiquer avec les témoins et les parties civiles, ainsi que l’interdiction de posséder une arme. Les juges ont récemment mis en avant des dépositions contradictoires concernant les événements.
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Après avoir procédé aux auditions des parties civiles et aux interrogatoires des deux policiers présents sur les lieux, les juges concluent que le risque de concertation n’est plus une justification suffisante pour maintenir l’agent en détention. De plus, compte tenu du délai de près de cinq mois depuis les événements, la détention ne semble plus être le seul moyen de garantir la protection du mis en examen. Cette situation a engendré un vif débat dans le pays. Des questions portant sur la justice, la responsabilité des forces de l’ordre et le traitement des victimes au sein du système judiciaire, sont soulevées aujourd’hui.
La maman de Nahel s’exprime concernant l’usage de la cagnotte pour son fils
Mounia, la maman de Nahel, a confirmé à BFMTV qu’elle a bien reçu les fonds de la cagnotte. Plus de 23 000 personnes y ont contribué. Actuellement, elle utilise une partie des 490 000 euros pour soutenir différentes œuvres caritatives. En réaction à la libération du policier auteur du tir sur son fils, la mère de Nahel s’est exprimée. Dans une vidéo relayée par le collectif Justice pour Nahel, elle a notamment appelé à manifester et exprimer leur soutien :
Je me battrai, je ne lâcherai rien pour mon fils. Dimanche 19 novembre, venez nombreux pour nous soutenir à 15 heures sur la place Nelson-Mandela, à Nanterre.
Plusieurs centaines de personnes ont participé à cette manifestation pacifique, répondant à l’appel de la mère de Nahel. Quatre jours après la remise en liberté du mis en cause, le rassemblement a exprimé une colère palpable. Ce dernier a notamment l’interdiction d’entrer en contact avec les témoins et les parties civiles. Il n’a par ailleurs pas le droit de paraître à Nanterre ou de détenir une arme. Interrogée par BFMTV, la mère de l’adolescent a ainsi exprimé son incompréhension face à la décision de libérer le policier.
Lui, il va passer Noël avec son enfant en famille. Moi, mon fils ne sera pas là à Noël.
La cagnotte du policier reversée à sa famille
La plateforme GoFundMe a confirmé à nos confrères du Parisien que les fonds recueillis pour la famille du policier ont été reversés à la bénéficiaire. La campagne a été clôturée le 4 juillet, après avoir atteint un total de 1 635 680 euros. Les fonds ont été retirés par l’épouse du policier. Cette campagne, lancée par le polémiste d’extrême droite Jean Messiha, a d’ailleurs suscité une vive controverse. Notamment en raison des critiques soutenant qu’elle pourrait légitimer les violences policières.
La famille de Nahel avait déposé une plainte, et des députés LFI avaient saisi le procureur pour demander la fermeture de la collecte de fonds, craignant qu’elle ne soit utilisée pour les frais de justice du policier, ce qui pourrait être illégal. GoFundMe a assuré que la bénéficiaire avait signé un engagement écrit pour utiliser l’intégralité des fonds conformément à l’objectif initial, excluant ainsi toute utilisation pour la défense judiciaire du mari ou pour compenser d’éventuelles condamnations en lien avec l’affaire Nahel.