Au début de l’année 2025, la justice a rendu son verdict dans l’une des affaires les plus sordides de ces dernières années. Sandrine Pissarra, la mère d’Amandine, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour violences, actes de tortures et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son compagnon Jean-Michel Cros a quant à lui été jugé coupable et condamné à 20 ans de prison pour privation de nourriture ayant entrainé la mort.
Pour rappel, en août 2020, Amandine, 13 ans, a été retrouvée sans vie au domicile familial. L’adolescente ne pesait plus que 28 kilos pour 1,55 m, et présentait tous les signes d’une malnutrition extrême. Mais alors que la justice a tranché, Frédéric Florès, son père, a demandé le transfert de la dépouille de sa fille. Jusqu’à aujourd’hui, celle-ci reposait dans le caveau familial de son beau-père, l’un des responsables de son décès.
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Decès d’Amandine : son père demande le transfert de sa dépouille
Ce mardi 5 août 2025, Amandine va donc être exhumée et transférée à Saint-Estève, dans les Pyrénées-Orientales. Pour le père de l’adolescente, il s’agit de laisser sa fille reposer en paix : « Elle ne reposait pas au bon endroit puisqu’elle a été inhumée dans le caveau de la famille de son beau-père, l’un de ses bourreaux, reconnu comme tel aux assises et condamné à 20 ans de prison », a confié ce père brisé auprès du Parisien.
« Je ne supporte pas qu’elle soit là-bas, dans la tombe familiale de l’un de ses tortionnaires », a également assuré le père d’Amandine à nos confrères. Seules les autorités seront présentes lors de cette exhumation qui se déroulera à huis clos. Le cercueil d’Amandine va alors être transféré dans un centre funéraire de Béziers. L’adolescente sera ensuite incinérée, avant que son père récupère les cendres et l’emmène à Saint-Estève.
Cinq ans après le drame, la jeune fille retourne auprès des siens
« Cinq ans jour pour jour après son décès, notre famille se réunira, avec nos amis et ceux d’Amandine pour lui communiquer enfin tout l’amour qu’elle mérite », a révélé le père, toujours auprès du Parisien. Pour lui, cette étape est essentielle et résonne comme une ultime justice rendue à Amandine. D’autant qu’après son décès, il n’avait pas pu lui dire au revoir convenablement.
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« Pendant des mois, cela a été une tombe clandestine, sans aucun signe distinctif pour savoir où elle était exactement. Il a fallu attendre huit mois pour que nous puissions enfin installer les premières plaques et les fleurs. Aujourd’hui, après tout ce malheur, c’est une nouvelle page qui s’ouvre, nous allons pouvoir être plus proche d’elle » a-t-il confié, le cœur lourd. Que la jeune fille puisse désormais reposer en paix.
💬 «Ce qu’ils ont fait subir à cette petite, on ne le ferait même pas à un chien»
Le caveau où repose la jeune Amandine, torturée et affamée par sa mère et son beau-père, attire dans l’Hérault des anonymes bouleversés par ce drame de la maltraitance
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