En octobre 2017, la disparition d’Alexia Daval bouleversait la France entière. Huit ans plus tard, l’affaire judiciaire autour de son époux, Jonathann Daval, connaît un nouveau rebondissement. Et ce, avec la fin des poursuites pour dénonciation calomnieuse intentées par la famille de la jeune femme.
Ce vendredi 13 juin 2025, la cour d’appel de Besançon a confirmé la relaxe de Jonathann Daval. Déjà condamné pour le meurtre de son épouse en 2020, il était poursuivi par ses anciens beaux-parents, les Fouillot, pour avoir tenté de les impliquer à tort dans le crime. La justice a finalement tranché, mettant fin à cette procédure complémentaire.
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Une relaxe qui referme un volet judiciaire douloureux
Derrière l’atrocité du meurtre d’Alexia Daval, une affaire judiciaire complexe s’est construite au fil des années. Après avoir été présenté comme un mari éploré, Jonathann Daval avait fini par avouer en janvier 2018 avoir étranglé son épouse lors d’une dispute. Condamné à 25 ans de réclusion en novembre 2020, il avait semé la confusion quelques mois auparavant en accusant son beau-frère, Grégory Gay, d’avoir tué Alexia. Ces déclarations avaient alors profondément blessé la famille Fouillot, déjà dévastée par la perte d’Alexia. Et avaient alimenté de vives tensions. C’est à ce titre que la famille de la victime avait engagé une procédure pour dénonciation calomnieuse.
« Il nous a salis publiquement », déclarait un proche des Fouillot au moment du dépôt de plainte. Le 10 avril 2024, Jonathann Daval comparaissait donc de nouveau devant le tribunal correctionnel de Besançon. Cependant, le 24 mai, les juges avaient estimé que ses accusations avaient été formulées alors qu’il était lui-même mis en examen, dans un contexte d’interrogatoire judiciaire, et ne pouvaient donc être considérées comme une infraction. Ce vendredi 13 juin, la cour d’appel a confirmé cette analyse. Selon les informations de RTL, la justice a jugé que ces déclarations ne relevaient pas d’une dénonciation « spontanée », mais s’inscrivaient dans une stratégie de défense sous pression.
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Une nouvelle routine pour Jonathann Daval derrière les barreaux
Aujourd’hui âgé de 40 ans, Jonathann Daval purge toujours sa peine de 25 ans à la prison d’Ensisheim, en Alsace. Après une longue période d’isolement, il a progressivement intégré un circuit de travail. Selon sa mère, Martine Henry, interrogée par Gala en 2023, son quotidien est désormais structuré autour d’un emploi dans l’atelier de fabrication du centre pénitentiaire. Il travaille sur une chaîne de production de bobines électriques et de rallonges, de 7h à 11h30 puis de 13h30 à 16h30. Un emploi qui, selon sa mère, « l’occupe toute la journée » et lui permet de maintenir un minimum d’équilibre psychologique.
Malgré les tensions persistantes autour de son nom, Jonathann Daval semble s’être résigné à cette routine carcérale. Il perçoit un salaire mensuel d’environ 600 euros. Qu’il peut utiliser pour acheter des produits de cantine ou aider partiellement à couvrir ses frais. Cette insertion dans un circuit de travail pourrait aussi peser à terme dans l’examen d’une éventuelle demande d’aménagement de peine, même si celle-ci reste lointaine. Pour la famille d’Alexia, cette vie continue de susciter l’indignation. « Il a détruit une vie, une famille. Et aujourd’hui, il travaille tranquillement. C’est dur à accepter », confiait récemment un proche dans la presse locale.