À l’issue de trois mois et demi d’audience dans le cadre des viols de Mazan, le tribunal d’Avignon a finalement rendu son verdict le 19 décembre dernier. Ainsi, Dominique Pélicot, principal accusé dans cette affaire, a été reconnu coupable et écope d’une peine de 20 ans de réclusion criminelle. Cependant, ce procès hors norme ne connaît pas son terme pour autant. Et pour cause, 17 coaccusés ont fait appel de leur condamnation.
En tant que symbole de courage et porteuse d’espoir, Gisèle Pélicot est devenue le visage de la lutte contre les violences faites aux femmes tant en France qu’à l’échelle mondiale. D’ailleurs, suite à ce procès témoignant des horreurs parfois endurées par les femmes, certains pays ont cherché à savoir si de telles abominations ont pu voir le jour chez eux. C’est de cette manière que l’Allemagne a découvert l’existence d’un groupe de la messagerie Telegram profondément choquant.
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Suite à l’affaire Pélicot, un groupe Telegram de l’horreur est découvert en Allemagne
Au terme d’une année d’infiltration, le collectif d’investigation allemand STRG_F de la radio publique ARD a découvert l’existence d’un groupe terrifiant sur le service de messagerie Telegram. Dans celui-ci, 70 000 hommes à travers le monde échangeaient des informations sur des techniques de viol et d’agression sexuelle. Mais également sur les moyens de se fournir de la drogue pour endormir leurs victimes et en abuser par la suite.
Au travers d’un documentaire diffusé sur YouTube il y a une dizaine de jours, les journalistes dévoilent, floutées, certaines images publiées sur ce groupe. Celles-ci montrent notamment des victimes, ainsi que des conversations dans lesquelles ces hommes partagent les récits des viols parfois perpétrés sur leurs épouses, leurs sœurs ou leurs filles. Telegram assure à la fin du reportage prendre des mesures contre les utilisateurs qui ont fait partie de ce réseau d’agresseurs sexuels.
Une plateforme prisée par les criminelles
Malheureusement, ce cas de figure n’est pas sans précédent pour la plateforme Telegram. Déjà l’été dernier, le magazine portugais NiT avait découvert une autre chaîne avec plus de 70 000 utilisateurs. Ces derniers échangeaient, sans autorisation, des images intimes de femmes classées par catégories. Parfois, ces photos renvoyaient même directement vers le profil des victimes sur les réseaux sociaux, voire vers leurs données personnelles.
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Pour rappel, Pavel Dúrov, PDG de Telegram, a été arrêté en France en août dans le cadre d’une enquête policière pour d’éventuelles responsabilités dans divers délits liés au manque de modération de l’application et pour non-coopération avec les autorités. La justice française considère que la confidentialité et le manque de modération font de Telegram un outil très attrayant pour les trafiquants de drogue, les pédophiles et les terroristes. Une histoire qui laisse sans voix, surtout dans ce contexte lié à l’affaire Pélicot.
Allemagne
Après l’affaire Pélicot, ils découvrent un groupe Telegram où 70.000 hommes échangeaient des "astuces" pour droguer et violer des femmeshttps://t.co/mBASWZAXsF
— Lisa en direct 🌏 (@ActusPays) December 25, 2024