L’attent*t du Bataclan : toujours dans les mémoires
C’est à la cour d’assises de paris que se tiennent en ce moment les derniers jours du procès des attent*ts du 13 novembre. Après neuf mois d’un procès hors norme, le Parquet national antit*rroriste a demandé la perpétuité incompressible contre Salah Abd*slam – le seul survivant du commando – et des peines allant de cinq ans à la perpétuité contre les dix-neuf autres accusés
« Que retiendra-t-on de cette audience ? Quelles images, quelles paroles resteront ? Votre verdict bien sûr, les noms des disparus, les récits des victimes enfin, incontestablement. Ils ont été la concrétisation de la somme de tous ces malheurs, de ces cicatrices… Ces récits nous ont aussi tendu un miroir inversé. Celui de personnes ouvertes et tolérantes face à l’obscurantisme. Celui de la force des survivants face à la lâcheté de ceux qui ont ass*ssiné. Celui de la beauté des mots face à la rhétorique simpliste d’un discours ânonné ad nauseam… », a déclaré Me Camille Hennetier, avocate générale.
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Une rescapée de l’attent*t du Bataclan témoigne
Les témoignages eux continuent d’honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie. Ou de ceux qui sont rescapés. Comme Louise : elle avait 14 ans quand elle a été vict*me de l’attent*t du Bataclan (dont un chirurgien a voulu vendre la radio d’une blessée). Elle a accepté de revenir sur ce douloureux souvenir dans les colonnes de Ouest France. Son parrain lui avait offert un ticket pour le concert des Eagles of The Death Metal. « On s’est installés tout à droite de la scène« , a-t-elle raconté, décrivant par ailleurs une ambiance folle dans la salle de concert : « C’était l’euphorie générale ».
Quand les premiers t*rs ont retenti, Louise a d’abord pensé à « des bruits de pétards » qui faisaient « partie du concert ». Mais très vite, la musique s’éteint : « Puis la musique a cessé pour laisser place à des cris de terreur, de douleur et des c*ups de feu ». Son parrain s’allonge sur elle pour la protéger : « J’étais terrorisée, collée au sol, les deux mains dans le sang« , détaille la rescapée aujourd’hui âgée de 20 ans. Du haut de ses 14 ans, elle a réussi à se mettre sur le mode survie. Une fois les assaillants partis, son parrain lui a pris la main et ils sont partis en courant et quand ils sont arrivés dehors ils ont continué de « cavaler jusqu’au commissariat ».
Sept ans après ce drame, malgré son « stress post-traumatique », Louise a surmonté tout cela et réussit à vivre. « Je retourne à des concerts, en m’installant près de la sortie. J’ai peur quand j’entends un pétard, mais je peux m’asseoir en terrasse. Les terror*stes n’ont pas gagné« , a-t-elle ajouté.
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