Le procès historique des attentas du 13 novembre est lancé
C’est un véritable marathon judiciaire dans lequel s’est lancée la cour d’assises le 8 septembre. Le procès des attentats du 13 novembre (l’un de ceux qui a précédé bien d’autres attentats depuis) doit se tenir pendant neuf mois, tous les après-midi du mardi au vendredi. En raison du très grand nombre de victimes, la cour a procédé durant les les deux premiers jours à l’appel des près de 1800 parties civiles constituées. Les trois juges examineront ensuite d’éventuelles nouvelles constitutions, avant de faire l’appel de plus d’une centaine de témoins.
Dans ce procès, il y a un principal accusé : il s’agit de Salah Abdeslam. Le seul membre du commando terrori*te du 13-Novembre qui est encore vivant. L’un des enjeux de ce procès est de le faire parler. En février 2018, jugé à Bruxelles pour avoir participé à la fusill*de qui a précédé son arrestation, il s’était contenté de quelques phrases. « Mon silence ne fait ni de moi un crimin*l, ni un coupable, c’est ma défense. Jugez-moi, je n’ai pas peur de vous. Je place ma confiance en Allah. ». Les premiers jours du procès ont montré qu’il campait sur ses positions.
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Salah Abdeslam est l’un des accusés
Il était vêtu d’un t-shirt noir, sa barbe a poussé et ses cheveux sombres mi-longs étaient coiffés en arrière. Lorsqu’il a décliné son identité, il a déclaré : « Tout d’abord, je tiens à témoigner qu’il n’y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager ». Interrogé ensuite sur sa profession, il a répondu : « J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’État islamique« . En revanche, il a refusé de divulguer le nom de ses parents : « Le nom de mon père et ma mère n’ont rien à voir dans cette histoire. ».
Ensuite, alors q’un de ses co-accusés a fait un malaise, il a reproché à la cour de traiter les accuser « comme des chiens ». « Si je ne me suis jamais plaint, c’est parce qu’après la mort on sera ressuscité », a-t-il par ailleurs déclaré. Le jour suivant, Salah Abdeslam a continué les provocations : « Est-ce que les victimes qu’il y a eues en Syr*e et en Irak, est-ce qu’elles pourront prendre la parole ? En principe, on est présumé innocent avant d’être jugé (…) même si je ne cautionne pas votre justice. ».
Par ailleurs, nous vous disions queMarlène Schiappa, choquée par les propos de Maeva Ghennam, a saisit l’ordre des gynécologues mais aussi que qu’Emmanuel Macron s’est exprimé sur le Pass Sanitaire.