Baptiste Giabiconi : il annonce les derniers mots de Karl Lagarfeld

Baptiste Giabiconi sentait que Karl Lagerfeld n’allait pas bien

Il y a un an, le grand couturier allemand rendait son dernier souffle. Le 19 février 2019, Karl Lagerfeld décède des suites d’un cancer de la prostate à l’âge de 85 ans. La nouvelle fait l’effet d’une bombe. Pour Baptiste Giabiconi, son petit protégé, c’est le ciel qui lui tombe sur la tête.

En effet, le mannequin ne se doutait pas une seconde de l’état de santé du couturier. Sébastien Jondeau, garde du corps de Karl Lagerfeld et l’une des rares personnes à être au courant de sa maladie, lui annonce la terrible nouvelle au téléphone. Baptiste Giabiconi traverse alors une longue période noire.

Depuis, le mannequin a séché ses larmes. Et pour honorer la mémoire de celui qu’il considérait comme un père, Baptiste a décidé d’écrire un livre retraçant la relation particulière qu’ils partageaient. Sorti le 27 février, Karl et moi promet plein de révélations.

Les derniers mots de Karl Lagerfeld à Baptiste Giabiconi

Dernièrement, Baptiste racontait la fois où Karl l’avait vu nu pour la première fois. Dans son livre paru le 27 février dernier, il évoque les derniers instants de la vie du couturier. Le mannequin se doutait que « quelque chose ne tournait pas rond. (…) Il n’échappait plus à son épuisement, tête basse, comme ensuqué. Je ne parvenais pas à lui rendre du peps. Je n’arrivais plus à rien. Il me répondait du bout des lèvres. »

Karl a même refusé vers ses derniers instants de le voir malgré l’insistance de Baptiste. « Karl ne m’aimait donc plus. Pour la première fois, j’ai eu l’impression que quelque chose était fini. Je voulais le voir tout de suite, pas demain, pas une autre fois. Obscurément, je pressentais qu’il n’y aurait peut-être pas de prochaine fois, continue-t-il dans son livre. La mort était dans cette immense lassitude, une part de moi l’a deviné, une autre l’a nié. J’étais pareil à Karl, dans son agonie. »

Finalement, Karl Lagerfeld s’est décidé à lui envoyer un dernier texto. « Ferme les yeux… tu me verras » lui a-t-il envoyé le 13 février 2019. « Ces mots furent le dernier signe de mon Karl. Peut-il y en avoir de plus beaux pour se dire adieu ? » Quelques jours plus tard, le couturier rendait son dernier souffle.