1. Accueil
  2. Actualités

En pleine dispute avec des ados qui squattaient sa piscine, un touriste de 77 ans décède

par Lilou

En pleine dispute avec des ados qui squattaient sa piscine, un touriste de 77 ans décède
Crédit photo : © Instagram

Un touriste belge de 77 ans est mort après s’être effondré lors d’une dispute avec quatre adolescents qui avaient pénétré dans sa piscine. Détails.

Un drame s’est produit à Cogolin dans le Var ce jeudi 4 septembre. Un vacancier belge de 77 ans est décédé au cours d’une altercation avec quatre mineurs qui se baignaient sans autorisation dans la piscine de sa résidence. L’information, révélée par Ici Provence, précise que les adolescents ont reconnu être entrés sans permission. Un triste fait divers qui n’est pas sans rappeler le décès d’un enfant de 4 ans au camping des Flots-Bleus.

Les circonstances exactes restent floues et l’enquête privilégie, pour l’heure, la thèse d’un concours de circonstances. Selon des témoins, aucun coup n’a été échangé. Les proches de la victime évoquent toutefois la violence verbale des propos tenus par les mineurs au bord de la piscine. Et ils s’inquiètent de la banalisation des menaces adressées aux personnes âgées.

L’incident de la piscine et les premiers éléments de l’enquête

Selon les éléments disponibles, la scène s’est déroulée jeudi 4 septembre à Cogolin. Et ce, dans une résidence où le septuagénaire passait ses vacances. Quatre adolescents se sont introduits dans la propriété et se sont baignés dans la piscine privée. Alerté, le propriétaire leur aurait demandé de sortir. Dès lors, ils ont obtempéré. Mais la situation a ensuite dégénéré verbalement. Les premiers constats des enquêteurs indiquent qu’il n’y a pas eu d’échange physique. De fait, aucun coup n’aurait été porté. En outre, les enquêteurs envisagent la piste d’un malaise survenu au cours de la dispute. Possiblement déclenché par le stress et la violence des insultes.

Des témoins ont rapporté l’angoisse du septuagénaire face à des propos particulièrement crus et menaçants. Et les proches de la victime ont transmis à la presse des paroles rapportées. Renforçant ainsi l’idée que c’est l’intensité des attaques verbales qui a pu précipiter l’effondrement. Les adolescents ont reconnu être entrés sans autorisation dans la résidence pour se baigner dans la piscine. Ce qui constitue une intrusion et explique l’intervention du vacancier. L’enquête devra préciser la chronologie exacte. À savoir, qui a dit quoi, à quel moment, et comment le corps médical a constaté le décès. Et ce, afin de savoir si le lien de causalité entre les propos et le tragique effondrement pourra être établi de manière juridique.

Réactions, paroles rapportées et appel à la vigilance

Plusieurs proches et témoins ont insisté sur la violence des paroles prononcées par les mineurs au bord de la piscine. Un ami présent sur place rapporte des propos choquants : « Je vais venir violer ta femme, après je vais l’égorger. Je vais venir te crever ». Des menaces qui, selon lui, ont « figé » le septuagénaire. « Il s’est comme figé, c’était trop pour lui d’entendre ça de la part d’enfants […] Ils l’ont tué avec des mots », ajoute cet homme originaire du Pas-de-Calais. Ces déclarations soulèvent une interrogation sociale : jusqu’où la parole peut-elle blesser et provoquer des conséquences physiques, surtout chez des personnes vulnérables ?

Le proche appelle à une prise de conscience et à des mesures éducatives et préventives. « Aujourd’hui, ils tuent par les mots. Demain ils tueront avec un couteau dans la poche. Donc agissons et bougeons-nous », martèle-t-il. Au-delà de l’émotion, les autorités judiciaires et policières devront vérifier les responsabilités à propos de l’intrusion dans la piscine, des menaces, et éventuelles aggravations. De leur côté, les services sociaux pourraient être sollicités pour mieux comprendre les dynamiques à l’œuvre chez ces mineurs. Les suites de l’enquête détermineront si des poursuites sont engagées et quelles réponses institutionnelles et pédagogiques seront mises en place.

Issue d'une formation littéraire, j'ai obtenu un Master spécialisé en culture et en communication. Cela m'a permis de m'orienter vers le journalisme. Plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

Plus d’articles sur