Angélique Angarni-Filopon (Miss France 2025) : elle se confie sur le cancer du sein de sa mère

Depuis son élection en décembre 2024, Angélique Angarni-Filopon (qui reste très discrète concernant ses futurs projets) incarne une Miss France engagée et sincère. La jeune femme de 25 ans ne cache pas ses convictions ni les épreuves qui l’ont façonnée. Parmi elles, le combat de sa mère contre un cancer du sein a marqué un tournant décisif dans sa vie.

Aujourd’hui, elle fait de la lutte contre cette maladie un pilier essentiel de son année de règne. Un engagement d’autant plus essentiel que, selon l’Institut national du cancer, le cancer du sein est aujourd’hui le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes. Pourtant, détecté tôt, il offre un bon pronostic : 88 % des femmes diagnostiquées entre 2010 et 2015 sont toujours en vie. Dans une interview accordée au site Aufeminin, elle est revenue avec émotion sur cette période difficile, mais aussi sur la force et la dignité dont sa mère a fait preuve.

Une annonce bouleversante pour Angélique Angarni-Filopon et un projet fort

C’est en février 2023 qu’Angélique Angarni-Filopon (victime de harcèlement après son élection en décembre dernier) a appris que sa mère était atteinte d’un cancer du sein. Elle se souvient du choc ressenti à l’annonce de la maladie. “C’était dur à vivre pour moi”, a-t-elle confié. Pourtant, elle a tout de suite compris qu’elle devait être solide. Sa mère avait besoin d’énergie et de confiance. Elle ne voulait pas céder à la peur.

Face à cette épreuve, Angélique a décidé de transformer la douleur en engagement. Elle a imaginé un projet destiné à aider les femmes touchées par le cancer du sein à reprendre confiance en elles. Grâce au maquillage et aux soins de la peau, elle souhaite leur offrir un moment de douceur et d’estime de soi. « Ce projet, c’est tout pour moi, et si vous saviez à quel point ce projet-là me met à sang tellement j’ai envie de le défendre« , a-t-elle affirmé.

La force d’une mère qui voulait vivre

Angélique Angarni-Filopon raconte que sa mère n’a jamais voulu se laisser définir par la maladie. “Elle ne tenait pas du tout à ce qu’on en fasse un état”, a-t-elle expliqué. Cette attitude a profondément marqué Angélique. Pour sa mère, il était hors de question de renoncer à la joie du quotidien. Même pendant les traitements, elles continuaient leurs petites habitudes ensemble.

“On allait faire nos ongles, on riait, on faisait à manger, on se coiffait… Comme si de rien n’était”, se souvient-elle. Ces moments de complicité étaient précieux. Ils prouvaient qu’il était possible de garder sa dignité et son sourire, même quand la vie devient plus dure. “Ma mère voulait vivre, pas subir”, a répété Angélique avec admiration. Aujourd’hui, sa mère va mieux. Le cancer a été détecté à temps, ce qui a permis un traitement rapide et efficace.