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Pologne : une doctorante de 24 ans décède après avoir reçu 15 coups de couteau au visage d’un migrant qui tentait de l’agresser

par Faustine

Pologne : une doctorante de 24 ans décède après avoir reçu 15 coups de couteau au visage d'un migrant qui tentait de l'agresser
Crédit photo : @Instagram

Drame en Pologne : Klaudia K., 24 ans, est décédée à l’hôpital après avoir été poignardée 15 fois suite à une tentative de viol. Ce que l’on sait de cette affaire glaçante.

À 24 ans, Klaudia K. avait toute la vie devant elle. Cette jeune doctorante avait remporté la première place pour le meilleur mémoire de master en linguistique à l’Université Nicolas Copernic de Toruń, et s’apprêtait à entamer une brillante carrière scientifique. Au lieu de quoi, sa vie s’est tragiquement arrêtée suite à une agression d’une violence sans nom dans la nuit du 11 au 12 juin à Toruń, en Pologne.

Klaudia, qui travaillait dans un bar comme job étudiant, rentrait de son service lorsque le pire est arrivé. Dans le parc Glazja, un migrant vénézuélien de 19 ans s’est jeté sur elle pour tenter de la violer, avant de la poignarder à quinze reprises au visage. Comme le rapporte le compte X @SirenesFR, c’est un passant, alerté par les cris de la jeune femme, qui a fait fuir l’agresseur et prévenu les secours. Malheureusement, cela ne suffira pas à sauver l’étudiante.

Agression d’une rare violence en Pologne

Transportée d’urgence à l’hôpital, Klaudia K. est en effet décédée deux semaines après son admission. En ce qui concerne l’agresseur de la jeune femme, il a rapidement été arrêté et identifié par les autorités : il s’agit de Yomeykert R.-S., 19 ans. Toujours selon @SirenesFR, celui-ci est arrivé en Pologne en février dernier, en tant que migrant légal. Sa famille vit également dans le pays.

D’après le compte, Yomeykert R.-S ne serait pas connu des services de police jusqu’ici. Aucun antécédent judiciaire, oui, mais pourtant… Pour l’heure, les motivations derrière cette violente agression restent inconnues. Cependant, la piste d’un mobile sexuel reste fortement privilégiée par les enquêteurs. Dans ce contexte, il aurait poignardé sa victime au visage et dans les yeux pour l’empêcher de le reconnaître et de l’identifier.

Entre silence du suspect et colère populaire

À ce stade de l’enquête, la qualification juridique des faits reste inchangée : il s’agit toujours d’un meurtre. Néanmoins, pour que cette qualification soit définitivement retenue, l’autopsie devra établir un lien direct entre les coups portés par l’agresseur et la mort de Klaudia. De son côté, le suspect, actuellement placé en détention, garde le silence et refuse toute coopération avec la police locale.

À Toruń, la ville où vivait la victime, des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour exprimer leur colère. Et si une partie de la population a tenu à rendre hommage à Klaudia dans le calme, d’autres manifestations ont rapidement pris un tournant politique et identitaire. Des rassemblements à caractère nationaliste ont en effet eu lieu, réclamant un durcissement des contrôles aux frontières. Parmi les slogans scandés figuraient « Dieu, honneur et patrie », mais aussi des messages bien plus virulents visant explicitement les réfugiés et les migrants. Qu’elle repose en paix.

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