Deux français retrouvés sans vie en Islande : l’enquête des policiers se complique

Les adeptes de polars islandais auraient sûrement dévoré cette histoire si elle n’était pas en réalité une tragédie bien réelle… Le 14 juin au matin, le commissariat de Reykjavik (Islande) reçoit un appel d’urgence provenant d’un luxueux hôtel de la capitale. Et en arrivant sur place, les policiers découvrent le pire : dans une chambre du quatrième étage se trouvent deux cadavres, et une femme grièvement blessée.

Selon les premières informations, les deux corps appartiennent à des touristes français : un père et sa fille. Quant à la femme, il s’agit vraisemblablement de la mère de famille. « Il semble qu’il s’agisse de touristes qui voyageaient ensemble », a en effet déclaré Ævar Pálmi Pálmason, de la police métropolitaine de Reykjavík, lors d’un entretien avec la presse Islandaise.

Double homicide en Islande : ce que l’on sait du drame

Toujours selon les déclarations d’Ævar Pálmi Pálmason, l’homme et sa fille ont succombé à des blessures qui pourraient avoir été causées par « des coups de couteau ». D’ailleurs, la seule survivante portait également des blessures compatibles avec une arme blanche. Mais, coup de théâtre : après avoir été transportée à l’hôpital, celle-ci a été placée en garde-à-vue provisoire jusqu’à ce vendredi 20 juin. 

Et pour cause, à ce stade de l’enquête, les policiers n’excluent aucune piste : une sombre suspicion plane sur la mère, potentiellement responsable du meurtre de son mari et de sa fille. Ævar Pálmi Pálmason a d’ailleurs refusé de préciser comment la femme avait été blessée, s’il s’agissait de plaies auto-infligées ou de blessures défensives. « C’est l’un des points sur lesquels nous nous concentrons – pour mieux comprendre – et nous y travaillons d’arrache-pied. L’enquête n’en est qu’à ses débuts, mais elle progresse bien » a-t-il assuré.

Pourquoi l’enquête se complique ?

Ce qui est sûr, c’est que les circonstances du drame restent encore floues. Malheureusement, l’enquête se complique davantage. Ævar Pálmi Pálmason a en effet fait savoir que la famille française résidait à l’année à Dublin et non dans l’Hexagone. Selon lui, cet élément pourrait donc complexifier les investigations, qui s’étendent désormais à au moins trois pays européens. 

Par ailleurs, Ævar Pálmi Pálmason a également fait savoir qu’il avait immédiatement contacté l’ambassade de France après le drame. « Grâce à son aide, nous avons pu joindre les proches des défunts », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « Nous sommes également en contact avec les autorités policières françaises. Pour l’heure, elles n’ont manifesté aucune envie de faire un voyage jusqu’en Islande, mais elles ne pourront peut-être pas en faire l’économie ». Affaire à suivre, donc.

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— Ragga (@Ragga0) June 15, 2025

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