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Poupette Kenza : l’influenceuse décrit sa « cellule bien plus luxueuse » que celles des autres détenues

par Lilou

Poupette Kenza : l'influenceuse décrit sa "cellule bien plus luxueuse" que celles des autres détenues
Crédit photo : ©Instagram

Poupette Kenza sort du silence et revient sur sa détention provisoire, marquée par des conditions exceptionnelles d’après ses propres mots.

Interpellée dès son retour en France à l’été 2024, Poupette Kenza a vécu une descente aux enfers inattendue. Placée en détention provisoire dans une affaire d’extorsion, l’influenceuse confie aujourd’hui son expérience carcérale, marquée autant par le déni que par un traitement de faveur présumé. Pour la première fois, elle décrit les conditions étonnamment confortables de sa cellule, bien différentes de celles des autres détenues.

Figure incontournable des réseaux sociaux, Kenza Benchrif, alias Poupette Kenza, est restée longtemps silencieuse depuis son incarcération. Dans un entretien accordé au Parisien, elle revient sur cette période troublante. Entre introspection, choc carcéral et confidences inédites, elle évoque aussi la manière dont elle a tenté de distinguer son personnage public de sa réalité intime, ainsi que la thérapie engagée pour se reconstruire.

Une cellule à part pour Poupette Kenza, entre isolement et confort inattendu

Le retour en France de Poupette Kenza, en juillet 2024, s’est transformé en cauchemar judiciaire. Interpellée dès sa descente d’avion, elle est placée en garde à vue, puis mise en examen. L’influenceuse est accusée d’avoir tenté d’extorquer 350 000 euros à une ancienne associée. Dans une affaire qualifiée de « sombre et rocambolesque ». D’après les éléments du dossier, l’affaire mêle intimidations, mise en scène digne d’un polar, et un homme identifié comme un « exécuteur ». Une lettre adressée à la juge témoigne de la confusion intérieure de Kenza. « Je confonds parfois mon personnage qui est dans l’exagération permanente des sentiments avec mon vrai moi », écrit-elle. Son avocat, Me Jérémy Kalfon, insiste quant à lui sur l’absence d’intention criminelle réelle de sa cliente.

« Elle n’a ni piloté ni validé l’opération telle qu’elle a été réalisée », assure-t-il. Il précise également que si Poupette a accepté une « offre de service », jamais il n’a été question pour elle de commettre un acte répréhensible. Isolée, en souffrance psychologique à l’époque des faits, elle aurait agi sans lucidité, selon la défense. Le but ? Prouver à son ancienne associée qu’elle ne lâcherait pas prise. Dans son témoignage au Parisien, Poupette Kenza décrit avec franchise ses premières heures en détention. Persuadée qu’il s’agissait d’un malentendu vite résolu, elle est restée dans un déni complet. « Quand j’arrive en détention, je suis sûre que tout va s’arranger », confie-t-elle. Face à un agent sceptique, elle réalise brutalement que la situation est bien plus sérieuse.

De l’ombre à la lumière : un livre comme exutoire

Les premiers jours, elle refuse même les plateaux-repas, convaincue qu’elle sera rapidement libérée. Mais la réalité la rattrape vite, notamment lorsqu’on l’oriente vers la nurserie, une unité réservée aux femmes enceintes. « J’étais à l’écart des autres détenues, dans une cellule bien plus luxueuse », raconte-t-elle. Un studio équipé d’une douche, d’une cuisine, d’un micro-ondes, et la possibilité d’ouvrir la porte pour discuter avec sa codétenue. Cette dernière, une mère ayant récemment accouché, lui révèle avoir été condamnée à six ans de prison. « Mais je pense qu’elle a menti », confie Kenza, en évoquant une histoire floue de sacrifice pour un ex-mari. Elle poursuit désormais une thérapie pour surmonter cette épreuve carcérale hors normes. Depuis sa libération, Poupette Kenza s’est tenue à distance des réseaux.

Ce n’est que le 1er mai 2025 qu’elle a pris la parole publiquement, en dévoilant un projet très personnel : un livre. Dans un message émouvant posté sur Instagram et TikTok, elle écrit : « J’ai tellement de choses à vous dire, tellement de sentiments que je n’ai pu partager avec vous. » L’ouvrage, intitulé De Poupette à Kenza, paraîtra le 22 mai prochain aux éditions Plon. Une œuvre cathartique dans laquelle elle entend « figer le temps » et confier ce qu’elle n’a jamais pu dire à voix haute. « Rien n’a été plus dur pour moi que de vous écrire ce livre, mais rien ne m’a autant soulagée », confie-t-elle. Poupette y raconte l’épreuve de la détention, ses erreurs, ses douleurs, mais aussi son chemin vers la compréhension de soi. « Écrire m’a sauvée », résume-t-elle.

Issue d'une formation littéraire, j'ai obtenu un Master spécialisé en culture et en communication. Cela m'a permis de m'orienter vers le journalisme. Plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

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