Fille de deux figures publiques majeures, Giulia Sarkozy s’impose peu à peu comme une personnalité à part entière. Passionnée d’équitation et suivie par des dizaines de milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux, l’adolescente fait entendre sa voix. Et à l’occasion du Longines Paris Eiffel Jumping, elle a accepté de se livrer dans une rare interview.
Loin de se laisser impressionner par l’ombre imposante de ses parents, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, Giulia forge ses propres repères. Entre compétitions sportives, vie de collégienne et présence digitale bien affirmée, elle trace doucement son chemin. Rencontre avec une jeune fille déterminée, sincère et touchante.
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Une passion équestre révélée, une discipline choisie
Le 21 juin dernier, Giulia Sarkozy participait à l’un des rendez-vous phares de l’équitation en France : le Longines Paris Eiffel Jumping, en plein cœur du Champ de Mars. L’adolescente s’est illustrée dans la discipline du saut d’obstacles, qu’elle pratique avec ferveur depuis deux ans. « J’ai commencé il y a deux ans la compétition », confie-t-elle à Paris Match. Son amour pour sa ponette, Valentine, transparaît dans chacune de ses paroles.
Valentine, pour certains, c’est juste une ponette de club, mais moi je l’ai achetée parce que j’ai vraiment une relation avec elle.
Sur Instagram, l’animal est omniprésent, emblème d’un lien fusionnel entre une cavalière et sa monture. « C’est une ponette qui demande juste de l’amour, elle a tellement à donner. C’est ça qui me plaît en elle », confie Giulia.
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Derrière cette passion, on devine une rigueur et une sensibilité peu communes à son âge. Loin d’être une simple activité d’agrément, l’équitation est devenue pour Giulia un pilier de sa construction personnelle. Elle y trouve une forme d’expression, de confiance et de responsabilité. La compétition ne l’effraie pas. Elle semble même la motiver. Grâce au soutien discret mais constant de son entourage, elle apprend à gérer la pression, à progresser, et surtout, à s’épanouir dans un cadre exigeant mais bienveillant. Ce sport, autant physique qu’émotionnel, lui offre un espace d’autonomie rare pour une adolescente de 13 ans.
L’équilibre familial de Giulia Sarkozy, entre célébrité et tendresse
Si l’univers de l’équitation structure une part importante de sa vie, c’est sans surprise que la famille joue également un rôle central dans l’équilibre de Giulia Sarkozy. Malgré leurs carrières respectives, ses parents, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, sont omniprésents dans son quotidien. « Ma mère et mon père viennent tout le temps me voir, je suis très reconnaissante », explique-t-elle simplement. À Paris, les photographes de Paris Match ont capté des instants tendres où Carla Bruni encourage sa fille depuis les tribunes, illustrant la complicité qui les unit. Cette présence n’est pas anodine.
Dans une famille médiatique, où la notoriété peut facilement éclipser les liens personnels, Giulia semble avoir trouvé une vraie bulle de stabilité. « Je pense que j’ai beaucoup de chance d’avoir des parents comme ça qui sont aussi présents », avoue-t-elle. Sportive avec son père, artiste avec sa mère, elle explore les différentes facettes de son héritage. « Je cours avec mon père une fois par mois, et je chante avec ma mère », poursuit-elle. Des moments simples, mais riches de sens, qui témoignent d’une cellule familiale soudée, loin des clichés du glamour ou du pouvoir.