Un détenu s’est ôté la vie dans le centre de détention de Montmédy, dans le département français de la Meuse. Un triste fait qui ne s’est pas arrêté là… Quelques jours plus tard, une influenceuse locale a publiquement mis en cause les surveillants pénitentiaires dans une vidéo devenue virale sur la plateforme TikTok.
Les propos tenus sur le réseau social chinois ont rapidement attiré l’attention des autorités. Identifiée et interpellée, la jeune femme a été placée sous contrôle judiciaire. Son procès est prévu pour octobre 2025, tandis qu’elle est désormais interdite de réseaux sociaux et de présence à Montmédy.
Sur le même sujet
Un drame derrière les murs de ce centre de détention de la Meuse
Le 22 avril 2025, un détenu âgé de 33 ans, originaire des Ardennes, a mis fin à ses jours dans sa cellule du quartier disciplinaire de la prison de Montmédy. Retrouvé pendu, l’homme n’a laissé aucun doute quant à ses intentions. L’autopsie, selon les informations du journal Vosges Matin, a confirmé un acte volontaire. Il s’agit du premier suicide enregistré dans cet établissement pénitentiaire depuis le début de l’année. Ce drame a ravivé la question de la prise en charge psychologique des détenus en isolement disciplinaire. Un sujet régulièrement pointé du doigt par les syndicats et les associations de défense des droits des prisonniers.
L’annonce de ce suicide a eu un retentissement particulier dans la région. Alors que les autorités pénitentiaires restaient discrètes sur les circonstances exactes de l’incident, l’émotion s’est propagée sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes ont réagi. Mais une vidéo en particulier a attiré l’attention. Celle d’une influenceuse locale qui a directement visé les surveillants de la prison. Le ton accusateur et les menaces contenues dans son message ont choqué de nombreux internautes et provoqué la réaction rapide des forces de l’ordre.
Une vidéo TikTok qui fait scandale
Cette influenceuse meusienne suivie par près de 15 000 personnes sur TikTok a publié une vidéo. Dans celle-ci, elle s’en prend frontalement aux surveillants pénitentiaires du centre de Montmédy. « Vous avez du sang sur les mains », lance-t-elle dans une séquence partagée plusieurs centaines de fois avant d’être supprimée. Alertées, les autorités ont ouvert une enquête et interpellé la jeune femme. Lors de sa garde à vue, elle a reconnu les faits. Une démarche impulsive, selon ses déclarations, motivée par l’indignation face à la mort du détenu.
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
"Elle devrait..." : Mélanie Dedigama (The Power) taclée par Lou Pernault, elle répond cash et ça fait mal !
-
Angèle Salentino : elle réagit cash à la réponse de Sarah Fraisou et l'accuse de faits très graves, "ces gens là m'ont humiliée" !
-
Soraya Riffy : violemment tabassée par une voisine, les images chocs de son visage ensanglanté dévoilées, regardez !
-
Rupert Grint : la star de la saga Harry Potter devient papa pour la deuxième fois, le prénom de son bébé dévoilé !
-
Michelle Trachtenberg : on connaît enfin les causes de la mort de l'actrice !
-
Cindy (The Power) : infidèle à Edgar durant le tournage ? Lou Pernaut balance fort !
-
Illan Cto : en guerre avec Julien Tanti, il se dit prêt à éteindre sa carrière et balance les preuves !
-
Alix Dmx : elle révèle avoir tenté de mettre fin à ses jours
-
YOU : la saison 5 la dernière ? Le créateur de la série fait des révélations !
-
"Il s'est fait fracasser ou quoi ?" : le visage du pape François dans son cercueil choque les internautes !
Cette prise de parole en ligne, bien que présentée comme un geste de colère, a franchi les limites de la liberté d’expression, estiment les enquêteurs. Les propos menaçants formulés contre des agents publics ont été jugés suffisamment graves pour justifier un contrôle judiciaire strict. La mise en cause a interdiction de se rendre à Montmédy et de publier sur les réseaux sociaux jusqu’à son procès prévu en octobre. Le cas soulève une nouvelle fois la question de la responsabilité des influenceurs sur les plateformes numériques et du climat de défiance envers les institutions.