Le harcèlement en milieu scolaire est un véritable fléau de la société. Tout le monde se souvient encore du nom de Lindsay, cette jeune collégienne qui s’est donnée la mort après avoir été prise pour cible par ses camarades. Malheureusement, son cas est loin d’être isolé. En 2019, Evaëlle, 11 ans, avait elle aussi mis fin à ses jours par pendaison après avoir subi le même acharnement.
Alors que trois élèves de son établissement scolaire avaient été mis en examen, le nom d’une professeure est également ressorti dans cette tragique affaire. Pascale L, chargée des cours de français, était en effet accusée d’avoir incité au harcèlement contre Evaëlle. Et ce, notamment lors d’une vie de classe autour du thème : « Pourquoi Evaëlle se sent-elle harcelée et exclue par la classe ? ». Jugée ce mardi, cette enseignante se défend pourtant des accusations qui pèsent sur elle.
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Pascale L. jugée après le suicide d’Evaëlle
Très attendue à la barre du tribunal correctionnel de Pontoise, Pascale L. est jugée depuis lundi pour harcèlement sur mineurs. Mais si cette professeure de 62 ans émet quelques regrets, bien que minimes, elle ne ressent aucun sentiment de culpabilité. « La famille d’Evaëlle me tient pour responsable du décès de leur fille. C’est très lourd à porter », explique-t-elle.
Concernant la fameuse vie de classe, qu’Evaëlle avait décrit à ses parents comme « la pire journée de sa vie » à l’époque, Pascale L. déclare qu’elle n’avait nullement l’intention de mettre la collégienne en « difficulté », mais que son initiative visait à « régler définitivement ses problèmes relationnels ». Aussi, elle assure à la barre : « Les élèves sont chacun allés lui dire que ça allait s’arrêter. J’ai dû lui dire d’arrêter de pleurer, mais c’est parce que je ne voulais pas qu’elle pleure. »
À la barre, l’enseignante nie tout
Peinte comme une professeure qui ne mâche pas ses mots, Pascale L. confirme être « exigeante » mais pas « pas redoutée » des élèves. « C’est dans mon caractère d’être dans l’échange avec les élèves, de dire les choses assez facilement », se décrit-elle. Avec ses 30 ans d’enseignement et sans fausse note dans son dossier, la sexagénaire se vante de n’avoir connu aucun problème relationnel : « J’ai largement pu prouver dans ma vie professionnelle mon empathie à l’égard de pas mal de monde ».
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De la même manière, la professeure de français réfute catégoriquement avoir utilisé le mot « teubé » et reconnaît que « débile » n’était « pas opportun ». Aussi, elle met en avant « un autre ressenti » que ces élèves qui l’ont dépeinte comme « méchante », qui avait ses « chouchous » et ses « cibles » parmi les élèves en difficulté. D’ailleurs, une pétition avait même été rédigée par les 3e pour se plaindre d’elle. Malgré la multitude de témoignages la mettant en cause, Pascale L. n’en démord pas : « On a recueilli la parole des enfants et c’est très bien. Sinon, je ne serais pas ici ». À suivre.
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