Après le suicide de Lindsay le 12 mai dernier, l’hexagone a été secoué par l’ampleur d’un problème récurrent dans le milieu scolaire, à savoir le harcèlement. À seulement 13 ans, la jeune collégienne a sacrifié sa vie. Dès lors, l’affaire a pris une certaine ampleur. À tel point que la chanteuse Angèle lui a rendu un vibrant hommage.
Malheureusement, l’agitation ne s’est pas arrêtée à ce stade puisque sa meilleure amie Maïlys a à son tour reçu des menaces de mort. Contre toute attente, elle n’est pas la seule puisque le proviseur de leur collège a également fait face à une même menace. Depuis, le gouvernement a mis en place de nombreuses mesures pour tenter de lutter contre ce fléau.
Du nouveau dans l’affaire Lindsey
Le 12 mai dernier, un suicide lié au harcèlement scolaire s’ajoutait à une liste déjà beaucoup trop longue de cas similaires. En outre, le jeune âge de cette nouvelle victime a fait vaciller son collège, sa famille puis toute la France dans un état second. Aussitôt, le gouvernement a promis de mettre en place des mesures importantes pour lutter contre ce véritable fléau. À juste titre, une journée était dédié à la parole autour du harcèlement dans tous les établissements de France ce jeudi 9 novembre 2023.
Malheureusement, cela ne fera pas revenir celles et ceux qui n’ont plus eu la force de subir ces attaques quotidiennes, à l’image de Lindsay. Aussitôt, ses réseaux sociaux avaient été épluchés, révélant des messages aussi abominables les uns que les autres. Terrassés par le chagrin, ses parents et son oncle ont tenu à mettre sous le feu de la rampe ce fléau. Ce dernier révélait que sa nièce avait pourtant toujours eu un caractère fort et ne se laissait pas faire. La preuve que tout le monde peut être un jour sujet au harcèlement scolaire. Aujourd’hui, Lindsay est devenue une véritable représentante de la cause. Alors que la jeune fille a reçu de nombreux hommages, l’enquête autour de son suicide se poursuit.
Suicide de Lindsay : «Des sanctions il n’y en a pas du tout», déplorent ses proches au sujet du traitement des élèves harceleurs https://t.co/FLgJ644d5G
— CNEWS (@CNEWS) November 7, 2023
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L’audition de ses harceleuses présumées se révèle glaçante
À ce titre, les auditions se poursuivent. De nombreuses personnes ont été entendues dans le cadre de l’affaire. Les enquêteurs ont notamment interrogé les quatre harceleuses présumées de Lindsay. Nos confrères de RTL viennent de dévoiler les PV d’auditions de ces dernières. Et leurs propos font froid dans le dos ! L’une d’elles s’est laissée aller à des confidences, notamment sur le jour du suicide de sa camarade. Elle explique avoir appelé Lindsay en numéro masqué avec une autre camarade pour l’inciter à se suicider. Elle lui aurait également lancé du Coca alors qu’une autre harceleuse la filmait. Ces actes représentent une partie infime du traitement infligé à Lindsay, parmi lesquelles des insultes quotidiennes.
Pourtant, au lendemain du suicide de Lindsay, cette harceleuse en question semblait exprimer des regrets. Elle écrivait alors dans son téléphone s’en vouloir après avoir souhaité sa mort. Mais visiblement, cet état d’esprit aura été de courte durée, en atteste le PV d’audition dévoilé par RTL. Interrogée par un policier sur ses regrets, la jeune fille a finalement déclaré :
« Non, ça ne traduit pas de regrets. »
De toute évidence, celle-ci ne semble pas se sentir une once coupable de la mort de Lindsay. Les quatre jeunes filles en cause n’engagent visiblement aucune responsabilité dans la disparition de la collégienne. Ces propos glaçants n’ont pas manqué d’ébranler ses parents et son oncle, qui se battent aujourd’hui pour lui rendre justice. De même, ils se sont proclamés défenseurs et porte-paroles des élèves harcelés. Une noble cause !
INFO RTL – Suicide de Lindsay : ce qu'ont dit ses harceleuses présumées aux enquêteurs https://t.co/gK1j7DFPrj
— RTL France (@RTLFrance) November 9, 2023