Un élément majeur vient relancer l’enquête sur le meurtre de Louise, 11 ans. Owen L., principal suspect âgé de 23 ans, a reconnu les faits après sa garde à vue. D’après Le Parisien, son ADN a été retrouvé sur la victime, poignardée à plusieurs reprises dans le bois des Templiers. Des griffures relevées sur ses mains laissent également penser à une confrontation avant le drame. Mais pourquoi un tel acte ? Aucune tentative de vol ni agression sexuelle n’a été relevée, et aucun lien clair entre lui et la fillette n’a été établi.
Pourtant, Owen L. vivait dans le même quartier et, selon Le Parisien, faisait preuve de violences répétées envers sa sœur, au point qu’elle craignait pour sa sécurité. Selon Actu17, une frustration liée à un jeu vidéo pourrait avoir déclenché son passage à l’acte. « Mais cela repose à ce stade sur des déclarations qu’il faut prendre avec prudence », précise une source proche du dossier. Meurtre prémédité ou explosion de rage incontrôlée ? Le mobile se précise de plus en plus.
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Affaire Louise : un crime d’une violence inouïe qui choque la France
Cinq jours après le meurtre de Louise, 11 ans, les enquêteurs commencent à reconstituer les faits et à mieux cerner le profil du suspect. Le 7 février, la fillette disparaît alors qu’elle rentre du collège André-Maurois. Son corps est retrouvé quelques heures plus tard, poignardé à plusieurs reprises dans un bois d’Épinay-sur-Orge. Une découverte macabre qui soulève une question : pourquoi un tel acharnement ? Grâce aux images de vidéosurveillance, un suspect est rapidement identifié. Owen L., 23 ans, apparaît suivant Louise peu avant sa disparition. Résidant dans le même quartier, il est interpellé et avoue les faits en garde à vue.
Mais ce qui intrigue le plus, c’est le déclencheur de cet acte insensé. Selon plusieurs sources, il aurait passé la journée à jouer à Fortnite et aurait explosé de colère après une défaite. Dans un état d’agitation, il serait sorti de chez lui et aurait croisé la fillette sur son chemin. Décrit comme instable et solitaire, Owen L. n’était pas inconnu des forces de l’ordre.
Un geste incontrôlé ou un crime gratuit ?
Si les aveux du suspect ont permis de comprendre le déroulé du drame, son mobile reste un mystère. L’enquête s’est orientée vers un acte de rage incontrôlée, mais pourquoi une telle brutalité ? Sur C à Vous, le général François Daoust, ancien directeur de l’Institut Criminel de la gendarmerie nationale, analyse : « Mon expérience m’a montré hélas que souvent, quand il y avait un acharnement, c’était soit de la colère, soit de la frustration sexuelle. Et on se déchaîne et il peut y avoir un élément déclencheur. » Les jeux vidéo peuvent-ils être cet élément déclencheur ? Si certains médias avancent cette hypothèse, une source proche de l’affaire reste prudente : « Cela repose à ce stade sur des déclarations qu’il faut prendre avec prudence, on ne peut pas s’avancer encore sur le mobile. »
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Pourtant, le débat est déjà lancé. Invité sur France Inter, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’interroge : « Peut-on tuer un enfant de 11 ans parce qu’on a perdu, parce qu’on a été contrarié, à force d’addiction aux jeux vidéo ? » Si le suspect n’a pas encore été mis en examen, une question reste en suspens : s’agit-il d’un crime de pure violence ou d’un acte commis sous l’impulsion d’un esprit instable ? Une affaire aussi incompréhensible que glaçante.