Comme c’est régulièrement le cas, les réseaux sociaux sont à l’origine de problèmes dans les établissements scolaires. Et c’est plus précisément sur TikTok que de nombreuses tendances font polémique. Quitte à parfois devenir dangereuses. Ce fut notamment le cas de la trend Superman, interdite dans plusieurs collèges et lycées.
Ainsi, après le paracétamol challenge et un faux-compte insultant plusieurs collégiens, c’est une nouvelle histoire qui a pris place au collège Croix-de-Metz, à Toul, en Meurthe-et-Moselle. De fait, une élève a publié une vidéo sur TikTok. Danse celle-ci, elle a dénoncé le harcèlement scolaire qu’elle subissait. Dès lors, l’établissement a fermé ses portes temporairement.
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Le TikTok d’une collégienne devient viral
Depuis lundi matin, les cours étaient suspendus au collège Croix-de-Metz. Bien que l’établissement soit resté ouvert pour accueillir les élèves sans solution de garde. Ce mardi 4 janvier, la situation demeurait inchangée. Mais selon le rectorat, un retour à la normale est prévu dès ce mercredi 5 janvier, avec la levée du droit de retrait des enseignants. Cette interruption faisait suite à la diffusion sur TikTok d’une vidéo postée par une élève, dénonçant l’inaction de l’établissement face au harcèlement dont elle s’estimait victime.
Visionnée plus de 2,3 millions de fois, elle a suscité un flot de réactions. Dont certaines hostiles envers le collégien mis en cause, la direction et les surveillants. Face à cette pression et au risque de débordements, les enseignants avaient invoqué un danger grave et imminent, justifiant ainsi leur droit de retrait et entraînant la fermeture partielle du collège. « Il y a eu un réel manque de gestion et de communication. Lorsque vous arrivez pour récupérer vos enfants sans savoir pourquoi, en présence des forces de l’ordre, le climat est très anxiogène », a dénoncé une mère de famille.
@selena_hirtt_ Merci de bien vouloirs faire circuler cette vidéo un max s’il vous plaît.#pourtoi #fyp #victime #college
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Le collège ferme temporairement ses portes
Conscient du trouble provoqué, le rectorat a tenu à rassurer les familles, affirmant qu’« à aucun moment, les enfants n’ont été en danger ». En outre, une cellule de crise avait été mise en place dès lundi, activant le Plan particulier de mise en sûreté (PPMS). Une Équipe mobile de sécurité (EMS), appuyée par la police nationale, a été dépêchée sur place. En parallèle, le Directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN) s’est rendu au collège. Sur le plan judiciaire, le procureur a annoncé l’ouverture d’une enquête liée à ce TikTok.
Et ce, afin de vérifier l’existence des images à caractère sexuel que l’élève dit avoir reçues. « À ce stade, la réalité de leur réception n’est pas confirmée », a-t-il précisé. En parallèle, certaines décisions administratives restent en suspens. Notamment en ce qui concerne l’élève accusé de harcèlement. Initialement prévu mardi, son conseil de discipline a été reporté à une date ultérieure, sûrement après les vacances scolaires. Les cours devraient reprendre ce mercredi, sans présence policière renforcée.
https://twitter.com/francenews24/status/1886482972431233115?s=12