Pour le dernier épisode de Cash Investigation, Élise Lucet s’est envolée vers Dubaï, un havre pour les influenceurs numériques. L’émission a exploré les recommandations financières séduisantes, mais parfois douteuses de ces personnalités du web, des conseils remis en question par le rappeur Booba, qui les a qualifiés d’« influvoleurs », critiquant ainsi ouvertement leurs méthodes.
Le passage récent de Marc Blata face à Élise Lucet dans le programme a causé un véritable choc. Il est accusé d’avoir volontairement omis de mentionner les risques liés au « copy trading », entraînant des pertes financières conséquentes chez plusieurs de ces abonnés, allant jusqu’à 29 000 euros. Sa défense a laissé les spectateurs dubitatifs, et parmi eux, un observateur notable, le rappeur Booba, a exprimé son point de vue. Plongeons dans cette affaire.
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Élise Lucet confronte Marc Blata
« Je m’adresse à un public averti », Marc Blata a tenté de se défendre en affirmant qu’il destinait ses conseils à des personnes pleinement conscientes des risques. Ses comparaisons maladroites, notamment celle associant le copy trading au plaisir coupable du chocolat, n’ont fait qu’accentuer le scepticisme. D’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’il fait face à de telles accusations. L’influenceur a tenté de minimiser l’ampleur des pertes subies par ses abonnés en les comparant aux succès qu’il assure avoir facilités, une défense qui a paru bien fragile face aux questions précises d’Élise Lucet.
Malgré sa notoriété et sa communauté de 4,2 millions d’abonnés, Marc Blata semble avoir sous-estimé l’impact de ses actions et de ses propos. L’émission a dévoilé les dangers du copy trading, une pratique risquée que l’Autorité des marchés financiers considère perdante pour 80 % des participants. Cette apparition télévisuelle, loin de redorer son blason, a plutôt cristallisé les critiques, notamment sur les réseaux sociaux où les réactions ne se sont pas fait attendre.
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Booba entre en scène
Le rappeur Booba a récemment dévoilé sa nouvelle initiative, une agence nommée «Starting Blok», qui se propose de révolutionner le monde de l’influence en se concentrant sur le secteur des talents urbains. Cette annonce marque une étape significative dans son combat continu contre ceux qu’il qualifie d’«influvoleurs», en offrant une alternative qu’il considère comme plus intègre. C’est dans cet esprit de renouveau qu’il continue d’exprimer son mécontentement envers les méthodes de certains influenceurs, comme illustré par son commentaire sur Marc Blata.
Avec son franc-parler habituel, le rappeur a publié sur X : « Il est complètement débordé, le Blatus ». Cette réplique, bien que concise, est lourde de sens et démontre le regard critique que porte le duc de Boulogne sur les pratiques douteuses de ces influenceurs. Booba, connu pour son approche directe, ajoute ainsi sa voix à celle des nombreux sceptiques, soulignant l’écart entre les promesses mirobolantes et la réalité souvent amère de l’influence digitale.