Tex : l'animateur s'en prend à France Télévisions
Des années après son éviction de France Télévisions, Tex sort du silence. Invité de Jordan De luxe, dans son Jet de Luxe l’ancien animateur règle ses comptes avec le service public. Il ne cache ni sa colère, ni sa nostalgie.
Résumé de l'article
Tex revient sur son éviction de France Télévisions en 2017, critiquant la direction et partageant sa vision de l’organisation interne du groupe public.
Longtemps visage emblématique du service public, Tex a brutalement disparu des écrans en 2017. En cause : une blague déplacée, lâchée sur le plateau de C’est que de la Télé, alors animée par Julien Courbet. Une séquence qui lui a valu une éviction immédiate et, selon lui, une mise à l’écart durable du paysage audiovisuel.
Invité ce lundi 22 décembre par Jordan Deluxe, Tex est revenu sur cette période douloureuse. Face à la vague de départs récents au sein de France Télévisions, l’animateur n’a pas mâché ses mots. Près de 10 ans plus tard, sa rancœur envers son ancien employeur est intacte.
Une direction jugée distante et trop politique par l'ancien animateur
Pour Tex, le malaise est structurel. Il accuse France Télévisions de ne pas prendre soin de ses talents. « France Télévisions ne s’occupe pas de ses animateurs. Sophie Davant s’en va ils s’en foutent. Boccolini s’en va… voilà. Olivier Minne s’en va, là ils commencent à s’inquiéter. Ils s’inquiètent seulement quand ce n’est pas eux qui le décident, sinon ils ne s’en occupent pas ! », a-t-il lâché, cash.
L’ancien animateur des Z’amours (anciennement animée par Jean-Luc Reichmann) décrit une hiérarchie déconnectée du terrain. « L’image que j’ai de France Télévisions. C’est six étages. Au sixième il y a la direction. Au cinquième le reste de la direction et les quatre étages en dessous – ça descend par strates – ça travaille ! Et encore en dessous, dans la cave, on tourne les émissions. » Une organisation dans laquelle il n’a jamais eu accès aux plus hautes sphères : « Je ne suis jamais monté au-dessus du quatrième étage. » affirme-t-il.
« L’État, c’est notre employeur principal »
Interrogé sur ce qui se joue au sommet du groupe audiovisuel, Tex n’élude pas la question. Lorsque Jordan Deluxe évoque la politique, il répond sans détour : « plus volontiers oui ». Avant de préciser : « L’État, c’est notre employeur principal. Quand on était à France Télévisions, on savait que notre client principal, c’était l’État. Mais c’est logique. »
Malgré l’amertume, Tex confie une certaine nostalgie de la vie de plateau. « Personnellement ce n’est pas l’antenne qui me manque. Ce sont les accessoires, de l’antenne. » Il se souvient avec émotion de ces instants entouré par les équipes techniques, juste avant le « moteur ». Un quotidien qu’il a perdu du jour au lendemain, après une blague qui a scellé son sort... Désormais, l'ancien animateur a choisi de se tourner vers l'humour.