Miss France : après la destitution d’Aïnoha Lahitete et Julie Zitouni, le président du comité tape du poing
Deux Miss régionales destituées après des insultes filmées : le président du comité Miss France dénonce un comportement contraire aux valeurs du concours.
Résumé de l'article
Deux Miss régionales ont été destituées après la diffusion de propos injurieux en coulisses, provoquant une réaction ferme du président du comité Miss France.
Le concours Miss France, symbole d’élégance et de prestige, traverse une zone de turbulence. Deux candidates prometteuses, Julie Zitouni (Miss Provence 2025) et Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine 2025), ont été destituées après des propos injurieux tenus en coulisses lors de l’élection de Miss France 2026, provoquant une vive polémique.
Quelques jours seulement après la cérémonie du 6 décembre au Zénith d’Amiens, les deux jeunes femmes ont ainsi vu leur couronne leur échapper. Leurs paroles, filmées et relayées sur les réseaux sociaux, ont choqué le public et terni l’image du concours. Face à la gravité de la situation, le président du comité Miss France, Frédéric Gilbert, a réagi avec fermeté dans les colonnes du Parisien.
Des propos inacceptables qui provoquent une onde de choc
L’affaire commence par une simple vidéo tournée dans les coulisses, le soir de l’élection. On y voit Miss Provence et Miss Aquitaine, visiblement déçues de ne pas figurer parmi les douze finalistes. L’ambiance est électrique. Dans un élan de frustration, Aïnhoa Lahitete lâche : "C’est quoi ce top 12 ? Allô la terre !". À ses côtés, Julie Zitouni ajoute une phrase qui fera scandale : "Toutes des grosses p*tes !". Ces mots crus, captés et diffusés sans filtre, ont rapidement embrasé les réseaux sociaux.
En quelques heures, la vidéo devient virale. Les internautes s’indignent, les comités régionaux réagissent. Dès le lendemain, la décision tombe : les deux reines de beauté sont destituées. Dans un communiqué conjoint, les comités de Provence et d’Aquitaine dénoncent des propos "incompatibles avec les valeurs de respect et de bienveillance" portées par Miss France. Ils soulignent également que les Miss doivent être des "ambassadrices sérieuses, respectueuses et responsables". Malgré leurs excuses publiques, les deux jeunes femmes ne parviennent pas à calmer la tempête. Leur chute est brutale, et la crédibilité du concours est mise à l’épreuve.
Le président du comité rappelle les valeurs fondamentales
Face à la polémique, Frédéric Gilbert, président du comité Miss France, a pris la parole pour remettre les pendules à l’heure. Dans Le Parisien, il ne cache pas sa déception : "Chacun peut effectuer des sorties de piste, on est tous humains. Mais là, les propos tenus sont quand même assez violents". Le dirigeant rappelle que le concours a justement insisté cette année sur le respect et la bienveillance, valeurs centrales de la marque Miss France. Selon lui, la vidéo contredit frontalement les messages de prévention délivrés aux candidates, notamment sur le cyberharcèlement.
Cette prise de position ferme vise à protéger l’image du concours, mais aussi à rappeler aux futures Miss leurs responsabilités. "On leur a quand même fait tout un discours sur les réseaux sociaux, sur la prudence à avoir et sur le respect des autres", souligne-t-il. Le président veut ainsi tirer les leçons de cette affaire et réaffirmer les principes d’exemplarité attendus d’une représentante régionale. Pendant ce temps, la nouvelle Miss France 2026, Hinaupoko Devèze (Miss Tahiti), adopte un ton plus apaisé : "Elles se sont expliquées. Elles ont présenté leurs excuses. On peut passer à autre chose". Entre fermeté et clémence, le concours cherche désormais à tourner la page, sans perdre son éclat.