Simon Castaldi : le jeune homme se livre sur son addiction aux jeux d’argent
Simon Castaldi se confie dans le podcast Addiktion sur sa dépendance aux jeux d’argent. Interdit de casino en France, il raconte son combat contre cette "maladie" qu’il traîne depuis l’adolescence et les difficultés à s’en détacher totalement.

Résumé de l'article
Simon Castaldi évoque ouvertement sa lutte longue et difficile contre une addiction aux jeux d'argent, soulignant la complexité du sevrage malgré les interdictions.
Depuis son passage dans plusieurs émissions de téléréalité, Simon Castaldi s’est souvent exprimé sur les difficultés de la notoriété et de l’exposition médiatique. Mais cette fois, c’est un tout autre sujet que le compagnon de Cassandra Jullia a choisi d’aborder. Bien plus intime et douloureux. À savoir, son addiction aux jeux d’argent.
Invité du podcast Addiktion animé par le psychiatre et addictologue Laurent Karila, Simon Castaldi s’est confié sans détour. Et ce, sur un combat qu’il mène depuis l’adolescence. Entre pertes de contrôle, interdiction de casino et tentations permanentes, le jeune homme décrit une véritable spirale dont il peine à se libérer.
Une addiction qui remonte à l’adolescence
Simon Castaldi ne cache pas qu’il est tombé très jeune dans le piège du jeu. "Depuis une bonne dizaine d’années, je suis tombé dans la dépendance aux paris sportifs", confie-t-il. "J’allais au tabac alors que je n’avais pas l’âge." Ce rapport précoce à l’argent et à la prise de risque s’explique, selon lui, par l’environnement familial. Il raconte avoir appris à jouer au poker avec son père, Benjamin Castaldi. De quoi nourrir très tôt une fascination pour le risque et l’adrénaline. "Ça m’a suivi très longtemps et ça continue de me suivre", reconnaît-il.
Au fil des années, le jeu a pris de plus en plus de place dans sa vie. L’ancien candidat de téléréalité évoque des périodes intenses, où il ne pensait plus qu’à rejouer. "Je peux avoir des phases de dix jours où je me réveille avec une envie irrépressible de parier", admet-il. Ces moments, entre excitation et perte de contrôle, traduisent une véritable dépendance qu’il n’hésite pas à qualifier de "maladie". Son témoignage met en lumière la frontière ténue entre plaisir et addiction. Particulièrement chez les jeunes adultes exposés très tôt aux paris en ligne.
Interdit de casino, mais pas totalement sevré
Lors de son échange avec Laurent Karila, Simon Castaldi révèle également qu’il ne peut plus entrer dans un casino en France. "Il y a deux ans, mon ex-copine m’a fait interdire, donc en France je ne peux plus entrer dans un casino", explique-t-il. Cette interdiction, délivrée par l’Autorité nationale des jeux (ANJ), empêche les personnes concernées de jouer pendant trois ans dans les casinos et sur les sites agréés. Une mesure souvent salvatrice pour ceux qui cherchent à se protéger. Même si, comme le souligne le jeune homme, "on trouve toujours des magouilles pour avoir le compte d’un pote ou du frère".
Car malgré cette interdiction, les moyens de contourner le système sont nombreux. Les plateformes de paris sportifs ne vérifient souvent l’identité qu’à la création du compte. Et les sites étrangers échappent totalement à la réglementation française. "Bruxelles, par exemple, n’est qu’à deux heures de Paris", rappelle le podcast. Autrement dit, la tentation reste à portée de main. Si Simon Castaldi affirme ne pas avoir contracté de dettes, son témoignage illustre la difficulté d’un sevrage complet face à un univers de jeu toujours accessible. Une prise de parole honnête et courageuse, qui met en lumière une dépendance encore trop souvent banalisée chez les jeunes adultes.