Nikola Lozina : ruiné ? Il raconte comment il a dilapidé des centaines de milliers d’euros
Avec une sincérité désarmante, Nikola Lozina est revenu sur la façon dont il a géré les sommes dingues gagnées grâce à la télé-réalité.
Résumé de l'article
Nikola Lozina dévoile son combat pour perdre du poids et son parcours financier tumultueux marqué par des excès et une prise de conscience profonde.
Longtemps perçu comme l’archétype du candidat flamboyant de télé-réalité, Nikola Lozina est en train d’opérer un virage inattendu. Fini le personnage sûr de lui, toujours dans l’excès et la démonstration. À 30 ans, le père de Zlatan s’expose autrement : plus fragile, plus lucide, plus ancré dans la réalité.
Dans une série de prises de parole sans filtre, il a décidé de dire tout haut ce que beaucoup préfèrent taire : son rapport compliqué à son corps, aux excès d’une vie trop rapide… mais aussi à l’argent, longtemps moteur et aujourd’hui source de remise en question. Une confession rare, presque déroutante, qui marque un véritable tournant dans son parcours public.
Un défi physique comme électrochoc personnel
C’est en septembre dernier que Nikola Lozina décide de se livrer sans filtre. Face caméra, il pose un constat brutal : « La triste vérité, c’est que j’ai repris du poids ». Rapidement, il détaille les conséquences concrètes sur sa santé : « Je fais de l’apnée du sommeil, je n’ai plus de cardio », avant une phrase qui frappe fort : « Quand mon fils vient et qu’il court, j’arrive difficilement à l’attraper ». À seulement 30 ans, le signal d’alarme est clair. Conscient d’avoir déjà connu une transformation physique spectaculaire par le passé, Nikola reconnaît s’être relâché. « La santé, c’est important », insiste-t-il, avant de se lancer un objectif radical : perdre plus de 20 kilos en un peu plus de trois mois. Une date symbolique est fixée : l’anniversaire de son fils.
« Je me laisse trois mois et trois jours, jusqu’à l’anniversaire de mon fils, pour descendre en dessous des 100 kilos. » Le 11 décembre, jour J, Nikola fait le bilan. « Les amis, c’est la fin du challenge », annonce-t-il, honnête. Il tempère rapidement : « Perdre 20 kilos en trois mois, c’était peut-être un peu trop. » Verdict de la balance : « Donc voilà, 104,8. On est à moins de 4 kilos de l’objectif. » Plutôt que la frustration, il choisit la fierté : « En moins de trois mois, j’ai perdu 15 kilos. Je peux être fier de moi. » Et conclut, déterminé : « Je ne lâche pas l’affaire. » Une démarche saluée par sa communauté, qui voit surtout un père motivé par l’envie d’être en meilleure santé pour son fils.
Argent, excès et solitude : Nikola Lozina se livre sans détour
Mais au-delà du physique, Nikola Lozina a aussi décidé de parler d’un autre sujet : l’argent. Et là encore, il choisit la transparence. « À 23-24 ans, je gagne un salaire d’un mec de Ligue 1. Donc on parle en dizaines, dizaines de milliers d’euros par mois. Donc c’est énorme. J’ai 24 ans, j’ai pas de diplôme… » Avec le recul, il analyse cette période avec lucidité : « Je comprends pas et ça va très vite. Et je suis pas forcément bien entouré à ce moment-là. Des mauvaises fréquentations et mal entouré aussi des gens qui ont rien à faire de moi en fait. J’ai des gens qui gravitent autour de moi pour l’argent. » Il décrit alors l’ambiance des nuits et des excès : « Quand j’arrive en soirée, c’est “The Lord is Back”, c’est “Showtime”, c’est grosse table, 20 bouteilles, Dom P, je calcule pas. » Mais le revers de la médaille arrive vite : « Il y a des moments où tu te sens seul. Il y a des moments où t’es forcé à sortir, forcé à boire, forcé toujours pour chercher mieux, pour s’amuser, la vie est une fête. »
Puis il ajoute : « Et voilà, vient le moment où c’est dur. Vient le moment où c’est vraiment très dur. Je te parle vraiment en connaissance de cause. » Nikola partage même une anecdote révélatrice : « Petite histoire, j’arrive chez Gucci, je ferme Gucci pendant une heure pour faire mes achats. Et le mec, je lui dis : je veux ça, ça, ça, ça, ça, ça. Je prends des trainings à 4-5 000 balles. Mais avec le recul, jamais de ma vie je ferai ça. Mais je suis jeune et j’ai fait mes erreurs. » Aujourd’hui, Nikola Lozina ne cherche plus à briller, mais à comprendre. Derrière la notoriété, les excès et les polémiques, il expose une réalité : celle d’un jeune homme propulsé trop vite, trop fort, sans filet. Une parole rare dans la télé-réalité… et sans doute l’une des plus sincères qu’il ait jamais livrées.