Marine El Himer : accusée de "jouer avec la religion," elle répond à ses détracteurs
Accusée de jouer avec la religion, Marine El Himer pousse un véritable coup de gueule. Et elle ne mâche pas ses mots !
Résumé de l'article
Marine El Himer réagit aux critiques sur ses choix artistiques et spirituels, affirmant son refus d'être jugée et défendant sa liberté d'expression face aux polémiques.
Une nouvelle fois, Marine El Himer s’est retrouvée au centre d’un vif débat sur les réseaux sociaux. Le 5 décembre, la jeune femme a publié une série de clichés très audacieux réalisés à Dubaï, ravivant les critiques habituelles autour de son image, de ses choix artistiques… et de sa spiritualité.
Entre fascination et indignation, la publication n’a laissé personne indifférent. Mais quelques jours plus tard, une autre polémique est venue s’ajouter, cette fois liée à une vidéo tournée dans un stade, accusée par certains d’« instrumentaliser la religion ».
Un shooting minimaliste qui relance les débats sur son image
La série de photos partagée par Marine El Himer a été réalisée au Rooms Studio, à Dubaï. Pensé comme un shooting artistique, le projet met en avant ses faux tatouages à travers une esthétique brute et minimaliste. Sur plusieurs clichés, l’influenceuse apparaît nue, le corps simplement recouvert d’une corde autour de la poitrine. Jeux de lumière, angles travaillés, poses sculpturales : tout est pensé pour suggérer sans jamais tomber dans la nudité explicite. Cheveux plaqués, tête renversée, regard affirmé, Marine El Himer adopte une posture de femme sûre d’elle, presque provocante. Plus loin dans la publication, elle dévoile aussi les coulisses du shooting, alternant images très travaillées et instants plus spontanés.
On la voit notamment dans un miroir, vêtue d’une simple brassière et d’une culotte Adidas, rappelant qu’elle maîtrise parfaitement les codes d’Instagram et de la mise en scène visuelle. Sans surprise, les réactions ont été immédiates. Certains internautes saluent l’audace et la beauté du projet :
« Magnifique », « La star des stars », « La plus belle ». D’autres, en revanche, dénoncent une contradiction entre ces images et la spiritualité qu’elle évoque parfois publiquement : « Un jour tu fais la prière, un jour tu poses presque nue », « Cherche ton identité, trouve ton équilibre ». Une fracture nette entre ceux qui défendent la liberté artistique et ceux qui projettent sur elle une attente morale très forte.
Accusée de « jouer avec la religion », Marine El Himer répond sans détour
La polémique a pris une autre ampleur après la publication d’un reel tourné dans un stade lors d’un match de football. Ce n’est pas tant la vidéo que la légende qui a mis le feu aux poudres. Marine El Himer écrit avec ironie : « Quand tu réalises que c’est tous tes exs sauf l’arbitre ». Très vite, les commentaires s’enchaînent, certains y voyant une provocation déplacée mêlant humour et religion. On a pu lire : « Mdr depuis quand on rigole avec une religion », « Même si c’est de l’ironie, ça reste de mauvais goût », « Tu es juste l’une parmi tant d’autres ». Face à cette avalanche de critiques, Marine El Himer a choisi de répondre longuement et clairement. Dans un message assumé, elle tranche : « Je vais être très claire. Je ne joue absolument pas avec la religion. » Elle précise ensuite : « Dire Astaghfirullah est une invocation, l’intention fait la valeur des actes. Ce reel repose sur des jugements et des étiquettes qu’on m’a collés sans fondement. J’ai simplement choisi d’en faire de l’autodérision. »
Selon elle, le malaise ne vient pas de l’humour, mais de ce qu’il représente : « Ce qui dérange certains, ce n’est pas l’humour. C’est qu’une femme reprenne le contrôle du récit qu’on invente sur elle. » Elle insiste sur un point : « Je n’ai rien affirmé, rien revendiqué. J’ai joué avec des clichés qui ne viennent pas de moi. » Et condamne fermement les débordements : « Les insultes, la diffamation et le mépris sous couvert de morale sont inacceptables. Le respect, la retenue et la bienveillance font partie des valeurs religieuses. L’insulte n’en fait pas partie. » Avant de conclure, sans détour : « À ceux qui profitent de la moindre occasion pour me rabaisser, vous pouvez simplement vous désabonner. Je n’ai ni besoin de haine, ni besoin de ce public. » En reprenant la parole, Marine El Himer confirme une chose : elle refuse désormais de subir les récits qu’on projette sur elle. Qu’on adhère ou non à ses choix, elle continue d’imposer sa propre narration — quitte à rester, encore et toujours, une figure profondément clivante.
