Barbara Morel atteinte d'un cancer : elle se confie face caméra pour la première fois

Pendant plusieurs semaines, Barbara Morel a évoqué sa santé avec pudeur et une pointe d’autodérision. Derrière des stories légères et des réponses teintées d’humour, une inquiétude grandissante se dessinait pourtant : un nodule à la thyroïde qui préoccupait de plus en plus les médecins. Puis, début décembre, l’influenceuse a changé de ton.

Dans un message d’une rare intensité, elle a annoncé être atteinte d’un cancer de la thyroïde. Depuis, Barbara Morel a choisi de ne plus esquiver le sujet. Examens, diagnostic, traitements à venir, impact sur sa vie de mère : elle raconte tout, avec une transparence brute et une sincérité qui ont profondément marqué sa communauté.

Face caméra, Barbara Morel explique, rassure et se projette

Quelques jours plus tard, Barbara Morel répond à une FAQ face caméra. À la question « Comment te sens-tu ? », elle répond avec calme : « Ça va, je vous avoue que vu que je m'étais préparée en fait, je savais que ce nodule ne sentait pas bon et que du coup potentiellement il était cancéreux. Donc je m'étais préparée et l'annonce je pense qu'elle est mieux passée parce que j'avais anticipé un petit peu l'opération avec le fait qu'on allait me retirer la thyroïde. » Elle précise connaître la nature de sa maladie : « Je sais que le type de cancer que j’ai est un cancer qui est très lent, que le cancer de la thyroïde est un des cancers qui se soignent le mieux. »

Et ajoute, avec lucidité : « Donc je suis assez sereine pour la suite même si je vous avoue qu'à 34 ans ce n'est jamais très agréable d'apprendre que l'on a un problème et notamment que l'on entend le mot cancer. » Concernant les traitements, elle est claire : « Je ne vais pas avoir de chimio, donc ça c'est la partie agréable. » Mais l’intervention reste lourde : « Je vais en revanche avoir une opération, on va me retirer la totalité de la thyroïde, et vu que j'ai un ganglion qui est touché juste à côté, ils vont venir gratter dans cette zone, ce qui veut dire qu'au niveau esthétique sur la cicatrice, je vais avoir un trait qui va remonter jusqu'ici. Donc ça c'est la partie un peu moins rigolote sur le plan esthétique. » Elle évoque aussi la suite du protocole : un traitement par iode radioactif.

Comment elle a expliqué la maladie à ses enfants

Barbara aborde ensuite un sujet plus intime : ses enfants. À propos de sa fille Ava, elle explique :
« Elle sait que j'ai un bobo parce que je sais qu'après je vais rentrer avec la cicatrice, les pansements et du coup voilà j'essaie de lui expliquer que j'ai un bobo ici. » Pour son fils, elle a préféré anticiper très tôt : « Je l'ai préparé dès le départ avant même d'avoir le résultat de la première cytofonction parce qu'à l'échographie ils n'aimaient pas les images qu'ils avaient. » Elle raconte leurs échanges, d’une sincérité désarmante : « Est-ce que tu vas avoir le cancer ? (…) Est-ce que tu vas mourir ? » Sa réponse se veut rassurante : « Je lui ai dit que non, je l'ai rassuré en lui disant que c'était quelque chose qui se traitait très facilement, qu'on me retirait la boule qui n'était pas bonne et que tout allait très bien. »

Enfin, Barbara partage sa philosophie face à l’épreuve : « Je pense que dans toute épreuve de la vie, même dans la maladie, il faut se dire que ça peut être pire, parce qu'à mon avis, il n'y a que la mort qui peut nous arrêter. » Elle reste néanmoins lucide : « C'est pas parce que j'ai eu ce cancer-là que je ne peux pas demain en avoir un autre. » Mais conclut avec une détermination sans faille : « J'essaie vraiment de me dire que je veux voir mes enfants grandir. De toute manière, peu importe ce qu'on m'annonce, je vais me battre en ce sens. La vie est trop précieuse, trop belle, et j'ai encore plein de choses à faire, à découvrir. » Un témoignage puissant, sincère et profondément humain, qui a touché de plein fouet sa communauté.