Virginie Efira : elle évoque son film Les Braises et déclare être mal à l’aise avec l’un des acteurs
Invitée de C à Vous, Virginie Efira évoque Les Braises, un film engagé sur la crise des Gilets jaunes. Entre réflexions politiques et complicité “honteuse” avec Arieh Worthalter, l’actrice dévoile un mélange de profondeur et d’autodérision.
 
          Résumé de l'article
Virginie Efira présente Les Braises, un film social inspiré par la crise des Gilets jaunes, et partage avec humour une complicité inattendue avec son partenaire à l’écran.
Le 29 octobre, Virginie Efira était l’invitée de l’émission C à Vous sur France 5. Venue présenter son nouveau film Les Braises, la comédienne belge s’est livrée avec sincérité sur cette œuvre sociale qui l’a profondément bouleversée. Face à Anne-Élisabeth Lemoine, elle a évoqué à la fois la portée politique du film. Ainsi qu une anecdote plus personnelle, teintée de gêne et d’autodérision.
Ce drame, inspiré de la crise des Gilets jaunes, explore les fractures sociales et humaines d’une France en colère. À travers son regard empathique, Virginie Efira aborde la solidarité, la violence et la recherche d’un sens collectif. Mais au-delà du propos engagé, un détail plus intime a amusé le plateau. De fait, l’actrice a avoué être “honteuse” d’un réflexe qu’elle partage avec son partenaire à l’écran, l’acteur belge Arieh Worthalter.
Un film à la croisée du social et de l’humain
Dans Les Braises, Virginie Efira incarne une femme confrontée à la colère populaire et aux injustices sociales. Le film, qui s’inspire librement de la crise des Gilets jaunes, adopte un ton résolument humain. “Il y a une sorte d’organisation qui est mise en place… Je ne comprenais pas que des personnes vivant la même misère puissent se reprocher des choses”, confie l’actrice sur le plateau de C à Vous. Pour elle, le tournage a été une véritable expérience de conscience sociale. “C’est un éveil politique, c’est assez génial aussi quand ça n’arrive pas tout jeune… Les changements peuvent toujours s’opérer dans une existence”, poursuit-elle, soulignant l’impact personnel du projet.
Ainsi, ce film marque une nouvelle étape dans la carrière de Virginie Efira, qui affectionne les rôles forts et introspectifs. La comédienne y met en avant la complexité des émotions humaines, loin des caricatures. “Les violences sont abordées aussi, mais sur un angle inédit… Ces questions sont passionnantes : comment avancer, comment opérer ? Ceux qui sont pour, ceux qui sont contre…”, ajoute-t-elle. Fidèle à son approche sensible, l’actrice refuse la simplification et privilégie une lecture nuancée des tensions sociales. Les Braises se veut ainsi un miroir lucide de la société, mais aussi un film de réconciliation.
Une complicité honteuse avec Arieh Worthalter
Au-delà de la gravité du sujet, un moment de légèreté a marqué l’interview. Interrogée sur sa relation avec Arieh Worthalter, son partenaire à l’écran et compatriote belge, Virginie Efira a laissé échapper une confession pleine d’humour : “J’avais peur… Dès qu’on est ensemble, on prend l’accent, mais de manière honteuse tout le temps !” a-t-elle lancé en riant, avant d’imiter son propre accent : “On parle comme ça !”. Une révélation spontanée qui a provoqué l’hilarité générale sur le plateau. Ce “réflexe honteux”, comme elle l’appelle, traduit pourtant une complicité sincère et naturelle entre les deux comédiens, déjà réunis dans Rien à perdre en 2023.
Cette connivence reflète également leur fierté d’appartenir à un même pays. Interrogés sur leurs racines, les deux acteurs ont échangé avec tendresse sur leur identité belge. “C’est un petit pays à côté d’un grand pays, la France… Ça ne permet pas de trop se prendre au sérieux”, explique Virginie Efira. Arieh Worthalter renchérit : “On se connaît tous, c’est un petit village. Ça crée un être ensemble un peu plus décontracté.” Avec son franc-parler habituel, Efira nuance enfin : “J’ai fait une émission sur les Belges, on se vantait tous d’être très modestes. C’est le début de la fin !” Entre humour et lucidité, la comédienne confirme qu’elle n’a rien perdu de son charme désarmant.
 
             
             
             
             
            